Jean-Louis Marie-Rose plante, tresse des chapeaux et autres créations, et cuisine le Bakwa.
C’est chez lui au quartier Morne Pitault que l’homme nous reçoit. Dans son jardin le pandanus, communément appelé "bakwa" en Martinique, trône en maître.
Avec les graines, il fabrique du vinaigre, il consomme les fruits ou il en fait de la confiture ou de la farine utilisée notamment pour faire du pain. Il consomme aussi le coeur blanc des feuilles en salade comme le "chou coco".
Jean-Louis Marie-Rose se sert aussi des feuilles pour réaliser de vrais œuvres d’art. L’homme a fait beaucoup de recherches auprès des anciens, il connaît la bonne période pour les récolter, pour éviter qu’elles ne soient attaquées par les insectes ou quelles ne pourrissent.
Il maîtrise de nombreuses techniques de tressage et réalise des chapeaux traditionnels comme le fameux chapeau de pêcheurs haut et pointu, ou celui de la coupeuse de canne à sucre.
Jean-Louis Marie-Rose crée aussi des chapeaux d’apparat, des bijoux. Il est en fait un chapelier qui utilise le "bakwa" comme d’autres utilisent la, paille, le feutre ou d’autres matériaux. Il n’a pas de limite dans sa créativité.
Jean-Louis Marie-Rose a déjà écrit deux livres techniques sur le "bakwa" avec le concours d’Henry Delinde conservateur du patrimoine. Son objectif est de transmettre ses connaissances et sa passion.