Audrey Pulvar : les lunettes de la discorde

Le magazine Technikart affirme que les lunettes d’Audrey Pulvar coûtent 12 000 euros. La journaliste a eu beau démentir, le web s’est emparé de l’info.
Le sujet semble bien futile, pourtant il n’a de cesse de faire parler de lui. Il, ou plutôt elle : la paire de lunettes d’Audrey Pulvar. Lorsque la journaliste les a arborées pour la première fois, il y a trois ans, les critiques s’étaient une première fois étendues sur ce sujet. Trop grosses, trop voyantes, trop tout court. Depuis, la journaliste ne les a jamais quittées, et ces fameuses lunettes se sont installées sur nos écrans, sans que plus personne n’y trouve à redire. Ce sont même elles qui illustrent la photo de profil du compte de son Twitter.

Mais tout ça c’était avant. Avant la publication d’un article du magazine Technikart, consacré à la directrice en charge de l’éditorial aux Inrockuptibles. Ce dernier a, au détour d’une phrase, souligné le prix des lunettes d’Audrey Pulvar : 12 000 euros. Une information que la journaliste n’a pas tardé à démentir sur Twitter : "Mes lunettes n’ont pas couté 12 000€ c’est du grand n’importe quoi. Il ne faut pas croire tout ce que vous lisez !", a-t-elle écrit.
Et pourtant le mal semble avoir été fait. L’information a été reprise par de nombreux sites d’infos, sous l’angle, "la compagne du ministre socialiste du Redressement productif porte des lunettes hors de prix". Variante : "toujours encline à défendre des valeurs de gauche, Audrey Pulvar porte un an de Smic sur le nez".

Peu d’échos en revanche autour du démenti d’Audrey Pulvar, qui n’a pas tenu toutefois à préciser le prix réel de ses lunettes. "Je fais ce que je veux de l’argent que je gagne", a-t-elle sèchement répliqué à un Twitto qui le lui faisait remarquer.
Cette nouvelle polémique, sans doute vaine, intervient néanmoins à une période déjà assez mouvementée pour Audrey Pulvar. Ses débuts aux Inrockuptibles sont pas forcément bien perçus par sa rédaction, et de nombreux départs ont suivi son arrivée. Entre le journaliste politique Thomas Legrand qui fut le premier à partir, et le directeur de la rédaction Bernard Zekri qui s’apprête à le faire, les journaux ne se privent pas de se questionner sur "les méthodes Pulvar". Déjà malmenée, nul doute qu’elle se serait volontiers passée d’une énième attaque, même sur ses lunettes.