L'Australie va verser 20 millions de dollars supplémentaires aux Îles Fidji, pour les aider à reconstruire des infrastructures essentielles après le passage du cyclone Winston
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Cela comprend des écoles, des cliniques médicales, des installations sanitaires ou encore des marchés. L'argent doit aussi permettre d'améliorer la résistance des bâtiments aux catastrophes naturelles.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'agence anticorruption de la police va faire l'objet d'une enquête. C'est le dernier développement d'une affaire qui ne cesse de grossir. Il y a quelques jours, la police anticorruption a multiplié les arrestations de personnalités de premier plan, dont le ministre de la Justice, accusé de détournement de fonds. Le week-end dernier, le chef de la police, Gary Baki, a suspendu le directeur de l'agence anticorruption, Matthew Damaru, et ses partisans ont fermé et bloqué les bureaux de l'agence. La police papoue est donc divisée et pour le moment, le Premier ministre, Peter O'Neill, ne s'est pas exprimé sur le sujet.
Les Mariannes du nord partagent leur quota de pêche avec Hawaï. Après plusieurs semaines de négociations, l'association hawaïenne des palangriers a obtenu le droit d'envoyer ses bateaux pêcher 1 000 tonnes de thon obèse. C'est la moitié du quota des Mariannes du nord, qui obtiennent en échange un versement annuel de 250 000 dollars américains ces trois prochaines années.
Aux Îles Cook, alors que l'accord de pêche avec l'Union européenne continue de faire débat, les autorités annoncent que le secteur a rapporté environ 11,5 millions de dollars (australiens) au cours de l'année fiscale qui va bientôt se terminer. 80% de ces revenus proviennent de la pêche à la senne. Et le conseiller du Premier ministre, Trevor Pitt, fait miroiter des revenus supplémentaires avec l'accord européen. Pour le moment, cependant, rien n'est signé et les manifestations continuent.
Pour la quatrième fois cette année, un bateau de croisière a manqué son escale aux Îles Cook. De nombreux petits commerçants avaient installé leurs stands dans le port d'Avatiu, à Rarotonga, mais ils ont vu les touristes passer au loin. Selon les autorités, c'est le mauvais temps qui a empêché le Westerdam d'accoster. Les infrastructures portuaires ne sont pas suffisamment bonnes pour accueillir de gros bateaux par mer forte. Il n'est toutefois pas question de faire des travaux. Comme l'explique le directeur du développement touristique, Metua Vaiimene, au Cook Islands News, l'archipel préfère « essayer d'attirer des petits bateaux de croisière, qui conviennent mieux à la destination. Nous n'avons pas de parc d'attraction ou de grands monuments historiques que beaucoup de passagers des grands bateaux de croisière veulent visiter. On répond mieux aux attentes des petits bateaux. »
Près de 2 400 Tongiens restent illégalement en Nouvelle-Zélande, selon les estimations officielles. Ils sont les plus nombreux à dépasser la durée de séjour autorisée. Suivent les Samoans, qui sont 2 100 dans ce cas, loin devant les Chinois et les Indiens. Mais les autorités précisent que ces chiffres sont en baisse ; en l'an 2000, plus de 5 000 Tongiens demeuraient en Nouvelle-Zélande malgré l'expiration de leurs visas. Chaque année, Wellington accorde la résidence permanente à 250 Tongiens et à 1 100 Samoans.