Au Vanuatu, le chauffeur de l'un des bus impliqués dans l'accident mortel de lundi dernier est poursuivi pour conduite dangereuse ayant causé la mort.
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Le chauffeur est accusé d'avoir franchi la ligne médiane avant d'être entré en collision avec un autre bus qui venait en sens inverse. Il sera placé en garde à vue lorsqu'il sortira de l'hôpital. Le chauffeur de l'autre véhicule est décédé. L'accident a aussi coûté la vie à une femme enceinte. Dix touristes australiens, qui effectuaient une croisière dans la région, ont été blessés.
La ministre australienne des Affaires étrangères indique que les victimes et leurs familles bénéficient de l'aide du consulat. Julie Bishop rappelle au passage qu'il est nécessaire de prendre une assurance : « Si vous ne pouvez pas payer une assurance voyage, vous ne pouvez pas vous permettre de partir à l'étranger », déclare la ministre australienne.L'heure est à l'apaisement en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les étudiants de l'université de PNG demandent l'organisation d'une cérémonie de réconciliation avant de retourner en classe. Les manifestants seraient prêts à présenter leurs excuses si la direction de l'université leur demande pardon et condamne la répression de la manifestation du 8 juin, lors de laquelle la police a tiré sur les étudiants, faisant une vingtaine de blessés.
Un groupe maori de Nouvelle-Zélande prend le contrôle d'une entreprise forestière tongienne.
L'accord vient d'être signé entre les autorités tongiennes et le groupe néo-zélandais, qui représente les intérêts de « deux grandes tribus maories », est-il précisé. Leurs noms n'ont pas été révélés. En échange de 4,3 millions de dollars américains, les Maoris obtiennent, pendant 50 ans, le contrôle de l'entreprise Tonga Forest Products Ltd, rebaptisée Aotearoa-Tonga Forest Products Ltd. Ils ont notamment accès à la réserve forestière 'Eua, où ils devront commencer par replanter des arbres ces dix prochaines années, explique le gouvernement tongien. C'est le premier investissement du groupe maori dans la région, mais il a de l'expérience dans le secteur en Nouvelle-Zélande, précisent encore les autorités du royaume.
« Nos voix, nos histories, notre océan »
C'est l'intitulé d'une conférence organisée cette semaine à l'université de Guam pour promouvoir les auteurs de l'île et plus globalement du Pacifique. L'organisatrice de l'événement, Kisha Borja-Quichocho-Calvo, regrette de « n'avoir été initiée à la littérature océanienne que lorsqu'[elle] a quitté Guam pour faire ses études secondaires à l'étranger ». Aujourd'hui professeure à l'université de Guam, elle se donne pour mission de faire prendre conscience aux élèves, mais aussi aux enseignants et aux artistes eux-mêmes « de la valeur des œuvres écrites par les auteurs locaux ». Parmi les écrivains invités à s'exprimer lors de cette conférence, il y a le poète Craig Santos Perez. Chamorro, il vit aujourd'hui à Hawaï, où ses recueils de poèmes ont été remarqués.