Retrouvez l'actualité en bref de ce samedi 23 avril dans le Pacifique
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Pêche: carton jaune pour les Kiribati. La commission européenne donne un avertissement officiel au pays.
Motif: le système des permis de pêches est trop opaque. Les Kiribati refusent de transmettre les informations sur les thoniers étrangers qui braconnent dans leurs eaux. Si le pays ne redresse pas la situation, la commission pourrait leur donner un carton rouge, qui se traduirait par une sanction immédiate: l'interdiction de vendre du poisson pêché dans les eaux des Kiribati dans les pays de l'Union européenne. C'est ce qui arrive à la Papouasie Nouvelle-Guinée en ce moment.
Les Mariannes du Nord vendent la moitié de leur quota de thons obèses à la flotte hawaïenne.
Le gouverneur des Mariannes, Ralph Torres, a signé un accord de trois ans avec l'association des pêcheurs à la palangre hawaïen. Chaque année, ils paieront 250 000 dollars, non pas pour pêcher dans les eaux mariannaises, mais pour avoir le droit de dépasser leur propre quota à Hawaï et de pêcher 1000 tonnes de thon obèses supplémentaires. C'est une façon légale de compenser leur sur-pêche au niveau régional. Les revenus reçus des pêcheurs hawaïens seront placés dans le fonds des pêcheries du Pacifique ouest, et ils serviront à financer des projets de protection des ressources halieutiques dans les Mariannes.
Papouasie Nouvelle-Guinée: est-il professeur de chimie ou bouilleur de cru?
Dans la province ouest des Hauts-Plateaux, un enseignant de collège-lycée a été suspendu pour une durée indéfinie, le temps que la police boucle son enquête. Le professeur de chimie est accusé d'avoir empoisonné 17 personnes avec de l'alcool fait maison. L'une d'entre elles est morte le week-end dernier, et les 16 autres ont du être hospitalisées. Les victimes seraient majoritairement des collégiens ou lycéens.
L'exploitation des travailleurs étrangers est toujours un problème criant aux Îles Cook.
L'ex vice-Premier ministre, Norman George, appelle le gouvernement à créer cellule d'investigation pour sanctionner les employeurs abusifs. Cela fait au moins dix ans que le problème existe. Plusieurs centaines de travailleurs immigrés fidjiens, et aussi quelques Philippins, souvent employés dans le secteur du tourisme, sont sous-payés, leurs passeports confisqués, et ils travaillent parfois plus de 14 heures par jour. D'après la radio néo-zélandaise internationale, le gouvernement des Cook affirme que c'est aux travailleurs exploités de porter plainte. C'est impossible, selon Norman George, car ils n'ont pas les moyens de se payer un avocat.