Le directeur général de la SEM Laboratoire des travaux publics et ex-ministre de l’équipement du gouvernement Flosse, était soupçonné de détournements de fonds publics. Il a été relaxé jeudi 14 janvier après midi.
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La justice soupçonnait Bruno Marty d’avoir détourné en 2014 prés de 2,2 millions cfp avec la carte bancaire de la société d’économie mixte, pour payer des notes de restaurants. "Des frais de bouche et des retraits injustifiés à des fins personnelles ».
Les faits avaient été dénoncés par le commissaire aux comptes de la SEM. Une enquête pour détournements de fonds publics avait suivi en juillet dernier.
Lors de son placement en garde à vue, dont il est ressorti libre, Bruno Marty s’est défendu de toute intention malhonnête.
Il avait déjà remboursé à cette date, le 29 octobre dernier, la moitié des sommes non justifiées. Un prélèvement de 200 000 cfp par mois sur son salaire avait été décidé, par sa société, depuis le début de l’enquête. Avant même d’être poursuivi, il avait signifié par courrier, sa démarche volontaire auprès du commissaire aux comptes.
Ses repas avec des investisseurs et clients potentiels avaient rapporté 70 millions de contrats à sa société a-t-il déclaré, tout en indiquant que ses frais de représentation étaient trois fois moins élevés que ceux de son prédécesseur.
Me Mikou, l’avocat de Bruno Marty, avait demandé le 29 octobre dernier, le report de son procès en comparution immédiate pour préparer sa défense. Il a mis en avant la négligence de son client. L’avocat a évoqué « l’action d’une main invisible dans ce dossier qui chercherait à instrumentaliser la justice et à neutraliser son client ».
Les magistrats ont prononcé la relaxe de Bruno Marty jeudi 14 janvier après midi.
Les faits avaient été dénoncés par le commissaire aux comptes de la SEM. Une enquête pour détournements de fonds publics avait suivi en juillet dernier.
Lors de son placement en garde à vue, dont il est ressorti libre, Bruno Marty s’est défendu de toute intention malhonnête.
Il avait déjà remboursé à cette date, le 29 octobre dernier, la moitié des sommes non justifiées. Un prélèvement de 200 000 cfp par mois sur son salaire avait été décidé, par sa société, depuis le début de l’enquête. Avant même d’être poursuivi, il avait signifié par courrier, sa démarche volontaire auprès du commissaire aux comptes.
Ses repas avec des investisseurs et clients potentiels avaient rapporté 70 millions de contrats à sa société a-t-il déclaré, tout en indiquant que ses frais de représentation étaient trois fois moins élevés que ceux de son prédécesseur.
Me Mikou, l’avocat de Bruno Marty, avait demandé le 29 octobre dernier, le report de son procès en comparution immédiate pour préparer sa défense. Il a mis en avant la négligence de son client. L’avocat a évoqué « l’action d’une main invisible dans ce dossier qui chercherait à instrumentaliser la justice et à neutraliser son client ».
Les magistrats ont prononcé la relaxe de Bruno Marty jeudi 14 janvier après midi.