Calédonie ensemble regrette la tenue des manifestations et appelle au retour du dialogue

Les leaders de Calédonie ensemble, ici réunis le vendredi 12 avril 2024, regrettent la tenues des manifestations loyalistes et indépendantistes de samedi.
Les leaders de Calédonie ensemble ont tenu, ce vendredi, à montrer leur inquiétude à la veille d’un samedi de manifestations loyalistes et indépendantistes à Nouméa. Le parti constate la rupture du dialogue en Nouvelle-Calédonie et demande aux instances concernées à Paris la création d'une mission pour remettre tout le monde autour de la table.

Le dialogue n’existe plus et selon Calédonie ensemble. Pour le parti, la radicalisation des paroles des uns et des autres ne laisse rien présager de bon.

Et par conséquent, les leaders ne soutiennent pas la manifestation organisée ce samedi par Les Loyalistes et Le Rassemblement. "Il va y avoir plusieurs dizaines de milliers de personnes dans un petit espace on voit bien qu’il y a des tensions, des graffitis, des caillassages, des agressions, constate Philippe Dunoyer, élu Calédonie ensemble au Congrès et député de la 1ère circonscription. Vers où cela va nous mener ? Nulle part."

Création d’une mission de dialogue

Calédonie ensemble a officiellement demandé la création d’une mission de dialogue avec le souhait qu’elle soit codirigée par le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet afin de sortir de l’impasse actuelle. "Il s’agirait avec cette mission d’ouvrir de nouveau un espace de dialogue qui fait défaut, précise Philippe Dunoyer. Cette mission aurait à fixer un cadre, un calendrier et pourquoi pas des interlocuteurs. Mais l’important, c’est qu’on soit tous, partis politiques locaux et Etat (…), réunis, enfin, autour d’une table. L’objectif n’est pas de pas d’évoquer des sujets, mais bien décider de l’avenir institutionnel."

Une mission qui resterait "sous le contrôle du président de la République et du Premier ministre, afin de retrouver ce chemin qui est celui tracé depuis 1988".

Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet font déjà partie des acteurs concernés par le dossier calédonien. Les deux élus président déjà les groupes de contacts créés spécialement dans leur instance respective sur le sujet.