Ils avaient décidé de ne plus assurer, à partir de mardi, les accouchements et interventions lourdes pour dénoncer un manque de sécurité et de moyens.
Une pause pour laisser une chance au dialogue. La clinique Kuindo-Magnin a annoncé, mardi 15 juin, que les anesthésistes-réanimateurs libéraux suspendaient leur mouvement jusqu’au 21 juin. Ces derniers avaient décidé de ne plus assurer les accouchements et les opérations lourdes pour dénoncer un manque de "moyens et de sécurité".
A la suite d’une réunion rassemblant les anesthésistes, les gynécologues, les personnel soignant et la direction de la clinique Kuindo-Magnin, "les tutelles ont enfin accepté le principe d’une rencontre fixée au vendredi 18 juin", annonce le communiqué. "Dans l’attente de cette première réunion et dans l’intérêt de la prise en charge des patients, les anesthésistes acceptent de reprendre leur garde sur place jusqu’à lundi 21 juin 7 heures."
Un appel lancé au gouvernement
Cette crise au sein de la clinique Kuindo-Magnin a débuté après l’alerte lancée début juin par les anesthésistes-réanimateurs libéraux qui estiment que le service n’est plus en mesure d’assurer la sécurité des patients faute de moyens. Or, dans l’état actuel de ses finances, la direction de la clinique affirme ne pas être en capacité d’embaucher du personnel. Elle demande le soutien du gouvernement pour recruter deux, voire trois infirmiers-anesthésistes en plus des neuf titulaires présents, pour assurer, ce qu'elle estime être un service public.