Des jeunes enseignants arrachés à leur île natale pour aller travailler dans l’Hexagone. Comme chaque année, à l’approche de la rentrée, la problématique de la mutation des lauréats du concours de l’enseignement du second degré revient.
Cette année, ce travail de longue haleine a commencé à porter ses fruits pour certains dossiers. Hier, vendredi 16 août 2024, Frédéric Maillot, député de la 6e circonscription, se félicite du maintien à La Réunion de 10 enseignants, 5 stagiaires et 5 titulaires.
Contestation des mutations : un travail de longue haleine
Interrogé sur la question des mutations des enseignants réunionnais en août 2023 lors de sa visite à La Réunion, Gabriel Attal, le ministre de l'Education nationale, avait répondu qu'il était "légitime" que ces fonctionnaires soient affectés en priorité dans leur département d'origine. Il avait d'ailleurs demandé à Pierre-François Mourier de travailler sur ce sujet sensible.
10 dossiers d'affectations retenus dans l'académie de La Réunion
"Avec mes collègues, j’avais pris l’initiative de réunir les forces vives de La Réunion pour défendre la volonté de ces nombreux enseignants stagiaires et titulaires de rester à La Réunion pour s’investir dans l’éducation de nos Marmay et aux côtés de leurs proches", tient à rappeler le député Frédéric Maillot dans un communiqué publié ce vendredi.
D'après le député de la 6e circonscription, les dossiers retenus "sont ceux qui ont motivé des raisons familiales très sensibles : prises en charge d’ascendants gravement malades et ou invalides, couples avec enfants".
La mobilisation continue
"Je prends acte de cet avancement mais reste mobilisé aux côtés de ces nombreux enseignants car beaucoup de cas ont encore besoin de faire l’objet de révision", souligne Frédéric Maillot.
"L’actuel critère basé uniquement sur les CIMM ne correspond plus à la réalité des Réunionnais, je porterai des propositions afin de réformer ces critères au plus proche de nos réalités. Le combat continue", conclut-il.