Coqueluche en Polynésie : les nourrissons de moins de 6 mois sont les plus vulnérables

Images d'illustration.
La réapparition de la coqueluche en Polynésie implique de prendre plus de précautions, en particulier face aux bébés âgés de moins de 6 mois. L'ARASS conseille le respect des gestes barrières et le vaccin.

Un cas de coqueluche a été détecté la semaine dernière. Il s’agit d’un jeune adolescent de 15 ans. La maladie ne faisait plus parler d’elle depuis un moment, mais aujourd'hui, elle fait son grand retour, en métropole notamment.

Docteur André Wattiaux, ARASS

Elle peut être mortelle chez l’enfant de moins de 6 mois et est très contagieuse. Pour éviter sa propagation, l’ARASS (l’agence de régulation de l’action sanitaire et sociale) appelle donc la population à la plus grande prudence. Le docteur André Wattiaux, responsable du pôle veille sanitaire de l’ARASS nous décrit les symptômes de la coqueluche : « C'est une bactérie qui vient infecter la sphère respiratoire des gens... et après une semaine se développe une toux très profonde. Les gens ont des quintes de toux très très fortes. Les bébés âgés de moins de 6 mois peuvent s'arrêter de respirer. C'est pour ces bébés qu'on s'inquiète le plus.»

Gestes barrières et vaccin 

La prévention est la meilleure solution. Il existe un vaccin contre la coqueluche : « Il faut s'assurer qu'on est bien à jour de la vaccination, indique le médecin. Il faut protéger les gens qui vivent autour des nourrissons. C'est valable pour la vaccination mais aussi le port du masque. 

Autre précaution utile conseillée par le docteur Wattiaux : le lavage des mains régulier.