C'est dans la journée du 23 mars 2022 que les faits se sont déroulés. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime était âgée de 70 ans et se trouvait à son domicile. Les membres de la tribu eux, étaient rassemblés dans la maison commune, pour partager le repas.
Durant le repas, le neveu de la victime, âgée de 20 ans, quittait la maison commune pour rejoindre son habitation. C’est quelques instants après, qu’une détonation provenant du domicile du septuagénaire était entendue.
Son corps a été découvert, en position assise à la table de la cuisine, atteint au niveau de la tête. Le neveu mis en cause a quant à lui été aperçu par un témoin, venant du domicile de la victime avec un fusil.
Antécédents psychologiques
À l’arrivée des forces de l’ordre sur les lieux, certains membres de la tribu se livraient à des actes de violences sur l’auteur présumé du meurtre.
Le parquet a ordonné une autopsie. L’arme du crime a été également saisie.
L’auteur présumé des faits lui a été interpellé et placé en garde à vue, mais son état de santé consécutif aux violences subies justifiait son hospitalisation dans le courant de l’après-midi, et par conséquent, la levée de la mesure de garde à vue.
Le neveu aurait des antécédents psychologiques. Il a fait l’objet de plusieurs séjours au centre hospitalier spécialisé de Nouville, pour des troubles importants du comportement liés à une schizophrénie.
Pas lié au conflit interclanique
À ce stade, le mobile du crime n’est pas déterminé. Selon les témoins entendus, il n’y avait pas de différend entre la victime et son neveu.
Une seconde enquête a été également ouverte, sur les violences volontaires commises en réunion sur l’auteur présumé du meurtre dont le pronostic vital n’est pas engagé.
Le Procureur de la République précise par ailleurs, et sous réserve des investigations en cours et de l’orientation de l’enquête, que cet acte criminel n’apparaît pas lié au conflit interclanique intervenu au cours de l’année dernière au sein de la tribu de Tanghène.