Courses de Noël : des parents surfent sur les jouets éco-responsables

Nous voici dans l’un des temples du jouet par excellence. Des milliers de jeux et de figurines dernier cri. Des produits à la mode qui séduisent sans aucun doute les enfants. Leurs parents en revanche aimeraient des jouets plutôt « responsables » et les fabricants l’ont bien compris. Alizée Fauqueux, en tant que responsable d'un magasin de jouets, fait le constat de ces "enseignes qui s’axent de plus en plus sur le bois ou l’éco-responsable. Il y en a autant dans l’emballage qui va être en matière recyclé ou autant dans le jouet comme une enseigne qui a sorti un petite abeille avec des bouteilles recyclées". Plus généralement, Alizée Fauqueux certifie que :

Les gens ne souhaitent plus avoir de jouets en plastique mais passer à des choses en bois ou éco-responsables.

Alizée Fauqueux, responsable d'un magasin de jouets à Apogoti

Faire plaisir tout en faisant plus attention, une philosophie à laquelle les Calédoniens sembler adhérer.

Beaucoup surfent alors sur la tendance grandissante de la seconde main, comme dans cette caverne aux trésors. Une boutique d’occasions où les jouets, les livres et les peluches sont tous 50% voir même 70% moins cher que dans les magasins spécialisés. Hideki, un papa va faire une affaire avec "deux numéros de Tom Tom et Nana et un petit véhicule Peppa pig et ses personnages" en occasion. Même plan pour Stéphanie qui estime que :

Pour des enfants qui grandissent vite, c’est bien d’avoir un jouet qui fasse une première mais puis une deuxième main, une troisième main et qui continue à vivre même si les enfants grandissent et ne jouent plus avec, ça permet à d’autres enfants de jouer avec. Je pense qu’à l’heure actuelle c’est important d’avoir cette démarche là.

Stéphanie, une maman

Tant pour des raisons écologiques qu'économiques, le marché de l'occasion se développe de plus en plus en Nouvelle-Calédonie. De quoi remplir la hotte du père Noël un peu différemment cette année.

Regardez le reportage de Lizzie Carboni et Brigitte Waap :