Des fêtes de Pâques sans restrictions sanitaires, mais il faut toutefois rester en alerte, malgré des indicateurs en baisse, concernant la circulation du COVID, chez nous, comme ailleurs dans le monde… Car même si depuis deux ans maintenant, il fait partie de notre quotidien, le virus n’est pas pour autant devenu endémique. C’est ce qu’a souligné l’OMS cette semaine. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il faut donc s‘attendre encore à de grands épisodes épidémiques.
En dépit de l’allégement des restrictions dans bon nombres de pays, l’organisation mondiale de la santé reste plus que jamais en alerte. Le Covid, n’est pas derrière nous…
Et le virus est loin d'être endémique, ont indiqué les responsables de l’OMS. Une maladie infectieuse ou contagieuse est considérée comme endémique quand elle s’installe durablement dans une région donnée. C’est le cas de la Dengue, ou encore la de la fièvre jaune.
Le covid ne suit pas totalement une cadence temporelle, ou un schéma saisonnier. Il reste assez volatile, d’après les spécialistes. Et ainsi, il est toujours capable de provoquer de grandes épidémies comme cela a été constaté, même au sein des populations qui ont été précédemment exposées. Il ne faut donc pas baisser la garde, a martelé le Comité d'urgence de l'OMS.
Aussi, l'urgence de santé publique, le niveau d'alerte le plus élevé de l’institution, est-elle maintenue, malgré des indicateurs en diminution. Selon le dernier rapport hebdomadaire sur la situation épidémiologique dans le monde, publié le 12 avril, le nombre de contaminations a continué à baisser pour la troisième semaine consécutive. De même que le nombre de décès.