Les babillements et les rires des enfants résonnent à nouveau… Un signe que la vie reprend progressivement. Mais dans cette crèche de Robinson, tous ne sont pas revenus. Vingt petits sont accueillis depuis mardi, contre quarante-cinq habituellement. Pour le personnel, c’est tout de même un soulagement de pouvoir rouvrir après 10 jours de fermeture.
"Un besoin de discuter"
"Pour nous c'était vraiment très important, il fallait retrouver un semblant de vie normale, redonner un élan positif et aller au-devant des parents qui sont très fatigués", explique Vanessa Aubert, directrice adjointe de la crèche "Les p’tits loups". "Ils ont besoin aussi de revoir des gens, de discuter de tout ça."
Les repères et les rituels sont retrouvés pour ces enfants. Dans cette crèche, l’organisation reste la même. Seuls les horaires ont été modifiés pour permettre au personnel de rentrer avant le couvre-feu. Trois assistantes maternelles sont présentes sur les huit que compte la structure. Et dans les jours à venir, de nouveaux enfants seront peut-être accueillis.
"La DPASS nous a demandé si on pouvait accueillir plus d'enfants prioritaires. Ceux des forces de l'ordre, du CHT, de la clinique.... Ils recensent les places en ce moment", confirme la directrice.
D’autres crèches agréées du secteur nord du Mont-Dore pourraient aussi répondre favorablement à ces demandes, ce qui permettrait de soulager de nombreux parents mobilisés dans cette crise que traverse la Nouvelle-Calédonie.