Une enquête ouverte après un incendie à la mairie de Poindimié

Vers 03 heures du matin, ce mardi, un incendie s'est déclaré dans les locaux de la mairie de Poindimié.
Vers 3 heures 10, ce mardi 3 décembre, les pompiers de Poindimié sont informés qu’un incendie s'est déclaré dans les locaux de la mairie de Poindimié. Selon les premières constatations de la brigade de gendarmerie, la piste criminelle est privilégiée. Une enquête a été ouverte.

Dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre, à 3h 10, une femme contacte les pompiers de Poindimié. Les bureaux du premier étage de la mairie sont en proie aux flammes. Pompiers et militaires de la brigade de gendarmerie arrivent sur place à 3 heures 30 pour stopper le sinistre.

Grâce à l'intervention rapide des pompiers, le feu a été contenu évitant l'effondrement de la toiture.

Rachelle Pidra, secrétaire générale de la mairie de Poindimié

Selon les premières constatations, le feu a vraisemblablement été déclenché à l'arrière du bâtiment dans deux bureaux dédiés au service comptable (la facturation) et administratif, précise Rachelle Pidra. Et d'ajouter, "nous avons perdu l'ensemble des justificatifs en régie" c'est-à-dire les pièces comptables justifiants les dépenses des services municipaux.

Selon la secrétaire générale de Poindimié, des demandes d'indemnisation et d'expertise auprès de leur assureur vont être rapidement effectuées. 

Le circuit électrique est détruit, le serveur informatique endommagé doit être expertisé ainsi que la toiture.

rachelle Pidra, secrétaire générale de la mairie de Poindimié

Pour l'heure, l'accès aux locaux est formellement interdit au agents municipaux. Des bureaux décentralisés de la province Nord pourraient être mis à leur disposition gracieusement. Pour ce faire, des techniciens provinciaux devraient être dépéchés sur place afin de valider l'accueil du public dans ces bâtiments. Il pourrait s'agir de l'antenne de la DDE ou de l'ancienne antenne de la MIJ de Poindimié. 

La piste criminelle privilégiée

Dès le début de la matinée, les techniciens en identification criminelle ont procédé aux actes de police technique et scientifique. L’hypothèse d’un incendie d’origine criminelle est clairement privilégiée par les enquêteurs.

Les auteurs de ce délit sont passibles d'une peine de 10 ans d’emprisonnement.