Crise en Nouvelle-Calédonie : "Sans retrait, pas de dialogue", dit l'USTKE

Manifestation de l'USTKE en 2023
Le syndicat USTKE publie ce 27 mai un communiqué sur la crise en cours née du projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral. "Sans retrait, pas de dialogue", réagit l'USTKE qui propose également des noms de personnalités pour la "mission du dialogue".

Alors que le FLNKS a appelé à "désserrer l'étau" samedi dernier, l'USTKE publie ce lundi 27 mai un communiqué dans lequel il fustige la visite d'Emmanuel Macron, qualifiée "d'énième opération de communication". "Sans retrait (NDLR : du projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral), pas de dialogue", dit ce communiqué qui poursuit en affirmant "qu'on ne peut pas traiter le dossier calédonien comme +on expédie en 24 heures+ les revendications des cheminots de la SNCF avant les JO".

"Des gens à la hauteur des enjeux"

La mission confiée par le chef de l'Etat à trois hauts fonctionnaires pour tenter de trouver une issue à la crise est également critiquée par l'Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités qui estime que ces "technocrates". Il faut "discuter des gens qui soient à la hauteur des enjeux", selon l'USTKE qui donne les noms de plusieurs personnalités et hommes d'Etat : Edouard Philippe, Lionel Jospin, Dominique de Villepin, ou encore Alain Christnacht, Jean-François Merle ou Christiane Taubira. Le syndicat donne également les noms de Mathias Chauchat, Ismet Kurtovitch, José Barbançon ou Anthony Tutugoro. Enfin, "une personnalité qui cumule expérience, sagesse, hauteur de vue et enracinement pays : Jean-Pierre Aïfa".