Ce dimanche, la levée des restrictions était synonyme de reprise des offices religieux. Les églises et les temples ont pu à nouveau accueillir leurs fidèles sans masque et sans distanciation sociale obligatoires.
L’église œcuménique de la Rivière-Salée rouvre ses portes après cinq semaines de restrictions. Une bouffée d’oxygène pour les 200 paroissiens qui célèbraient ce matin le dimanche de la divine miséricorde. "On en a besoin pour notre foi. Pendant un mois, ne pas pouvoir aller à la messe, c'est comme si le fil était rompu. Là on est content", explique Anne-Marie Vulan, une des habituées.
L'évolution du monde
Durant le confinement, les messes n’étaient pas organisées par le prêtre Michel Toekidjo mais d’autres églises avaient opté pour la diffusion sur les réseaux sociaux et à la télévision. "Je n'ai pas jugé utile de le faire chez moi, indique Michel Toekidjo, prêtre de Rivière-Salée et de Tina. Déjà parce que je n'ai pas la possibilité et je ne suis pas assez technicien en la matière. Mais avec ce que proposaient le Père N'Go à l'église du Vœu et le Père Roch à la Cathédrale, c'était déjà une bonne chose. Cela fait partie de la communication et de l'évolution du monde."
Préparer la fête paroissiale de septembre
Désormais, le port du masque n’est plus obligatoire, les rassemblements sont à nouveau autorisés. Au Vieux temple de Nouméa, les activités protestantes vont pouvoir être relancées. "Le comité de fête va se revoir pour organiser la fête paroissiale au mois de septembre. Il y a aussi la solidarité partage, le mouvement des femmes, le mouvement des jeunes, toutes ces branches d'activité vont reprendre leur temps habituel à partir de lundi", confirme Diacre Tolly Hay, conseiller du Vieux temple.
Malgré la dépression tropicale, ces fidèles ont retrouvé leurs habitudes dominicales.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :