Ils étaient réunis à Bakou pour deux semaines de négociations houleuses dans le cadre de la COP29. Les pays du monde entier ont approuvé, dimanche 24 novembre, un accord prévoyant à minima 300 milliards de dollars, soit 34 000 milliards de francs, de financements annuels pour les pays pauvres et vulnérables. Dans les faits, ce compromis triple le montant sur lequel s'étaient précédemment engagés les nations riches.
L'accord ne suscite toutefois pas l'enthousiasme de tous. Il n'est "pas assez ambitieux", a déploré Evans Njewa, du Malawi, au nom du groupe des pays les moins avancés. "Cet objectif n'est pas ce que nous espérions avoir après des années de discussions", a-t-il poursuivi.
"C'est une somme dérisoire", a abondé Leela Nandan, de la délégation indienne, précisant que son pays, le deuxième mondial en terme de population, s'opposait à l'adoption du document.
"J'avais espéré un résultat plus ambitieux", a quant à lui déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant "les gouvernements à considérer cet accord comme une fondation pour continuer à construire".
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