Démonstration de force, d'agilité, figure de souplesse et d'équilibre... les athlètes calédoniens de street work-out n'ont reculé devant rien pour dominer leurs catégories. Ils étaient réunis pour une compétition ce samedi 26 octobre 2024, à Nouméa, sur les quais Ferry.
"Il y a du progrès à chaque compétition"
Romain essuie un mauvais départ. Mais pour le jeune homme de 20 ans, hors de question de se laisser abattre. “Je suis sorti au premier tour, mais je suis quand même content parce qu’il y a du progrès à chaque compétition que je fais”, révèle le sportif.
Pour le Calédonien, tout a commencé il y a un peu plus de deux ans. Il s'entraîne alors chez lui et ambitionne très vite de devenir maître de sa catégorie, en Nouvelle-Calédonie. “Au bout de six mois ou un an, je me suis mis dans la catégorie freestyle. Le but, c’est de faire plusieurs figures, que ce soit le plus joli visuellement à voir et de diversifier les mouvements”, explique le jeune homme.
Viser les compétitions internationales
D'autres, imaginent aller encore plus loin. Thanh an N'guyen est membre de l'association Wildbarz. Son objectif, promouvoir les différents aspects de cette discipline, déceler les nouveaux talents locaux et leur permettre de viser des compétitions internationales. “À commencer par l’Asie Pacifique et c’est déjà le cas. Trois de nos athlètes sont partis à Bali cette année pour participer à une compétition. On essaie de voir plus grand et à notre échelle, d’organiser ça dès que possible”, raconte le membre de l’association.
Praticable presque partout et nécessitant peu d'équipement, le street work-out séduit un public de plus en plus large. Au total, le territoire compte près d'une centaine d'adeptes. Ils étaient près d'une vingtaine, à s'être inscrits au tournoi ce samedi. Les meilleurs repartent avec quelques récompenses, mais le véritable trophée pour ces athlètes, reste la progression et la quête de nouveaux défis.