Le 6 septembre, un membre du parti de l’opposition, Ali Kibao, a été enlevé par des assaillants alors qu’il était dans un bus à Dar Es Salam. Son corps a été retrouvé le lendemain dans une localité de la capitale. Il n’est pas le seul ces derniers jours, mais il est le plus médiatisé. Tous ces meurtres et enlèvements inquiètent les autorités religieuses, qu’elles soient musulmanes ou catholiques.
Les évêques catholiques se sont exprimés pour condamner « la récente augmentation des enlèvements et meurtres ». Dans une déclaration, le vice-président des évêques, a indiqué que tous ces événements « interrogent sur la direction que prend le pays », puisque la Tanzanie est connue pour être un pays plutôt sûr.
Même son de cloche pour le Conseil national musulman de la Tanzanie. Son secrétaire général a indiqué que malgré l’histoire de paix de leur pays, « la vague actuelle d’enlèvements et de meurtres menace de saper cette tranquillité ». Tous demandent aux autorités de mener les enquêtes nécessaires et faire en sorte que la paix revienne chez eux.