Les deux entreprises, sous pression pour se tourner vers des sources d'énergie renouvelables, avaient engagé en décembre dernier des négociations en vue de créer l'un des plus grands exportateurs de gaz naturel au monde.
Mercredi 7 février, la directrice exécutive du géant Woodside, basé à Perth, a indiqué que les discussions n'avaient pas abouti et avaient pris fin.
"Bien que les discussions avec Santos n'aient pas abouti à une transaction, Woodside considère que le secteur mondial du gaz naturel liquéfié (GNL) offre un potentiel important de création de valeur", a-t-elle indiqué.
De plus en plus de contraintes
L'Australie est l'un des plus grands producteurs et exportateurs de gaz naturel au monde.
Les projets des deux entreprises sont soumis à de plus en plus de contraintes, les organes de régulation accordant désormais une importance accrue à l'impact de leur activité sur le climat et les investisseurs étant de plus en plus réticents à l'égard des énergies fossiles.
Les actions de Santos ont baissé de plus de 8% à la suite de cette nouvelle, tandis que celles de Woodside ont légèrement augmenté.