La DASS s'apprête à lancer un vaste plan d'épandage aérien pour éradiquer deux nouvelles espèces de moustiques autour de l'aéroport de Tontouta. Une opération qui laisse les habitants sceptiques.
A quelques jours du premier épandage aérien, de nombreux habitants de Tontouta sont inquiets. Selon eux, la DASS ne livre pas suffisamment d'informations sur cette opération d'envergure, potentiellement dangereuse pour la santé humaine.
"Nous avons une double inquiétude : la première, quel produit va être utilisé pour cet épandage. La deuxième, quel est le profil précis de ce moustique à éradiquer. Car le premier moustique a été trouvé à 500 mètres d'ici à vol d'oiseau." explique Steeve Trinome, résident à Tontouta.
En aout dernier, la DASS confirmait l'urgence d'éradiquer deux nouvelles espèces de moustiques potentiellement vecteurs de dengue et de paludisme aux alentours de la pépinière de Tontouta et de l'aéroport international. Problème, les habitants ne sont pas convaincus par le caractère inoffensif de la méthode. "Une biologiste expliquait récemment à mon voisin que le produit en question n'était pas dangereux mais qu'en Australie, on donnait des cachets au bétail avant épandage. Si le produit n'est pas dangereux, pourquoi donner des cachets au bétail ?" s'interroge Steeve Trinome.
Ce soir, dans le JT de 19h30, Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la DASS, s'expliquera sur ce plan d'éradication dont les premiers épandages sont prévus le 9 octobre.
"Nous avons une double inquiétude : la première, quel produit va être utilisé pour cet épandage. La deuxième, quel est le profil précis de ce moustique à éradiquer. Car le premier moustique a été trouvé à 500 mètres d'ici à vol d'oiseau." explique Steeve Trinome, résident à Tontouta.
En aout dernier, la DASS confirmait l'urgence d'éradiquer deux nouvelles espèces de moustiques potentiellement vecteurs de dengue et de paludisme aux alentours de la pépinière de Tontouta et de l'aéroport international. Problème, les habitants ne sont pas convaincus par le caractère inoffensif de la méthode. "Une biologiste expliquait récemment à mon voisin que le produit en question n'était pas dangereux mais qu'en Australie, on donnait des cachets au bétail avant épandage. Si le produit n'est pas dangereux, pourquoi donner des cachets au bétail ?" s'interroge Steeve Trinome.
Ce soir, dans le JT de 19h30, Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la DASS, s'expliquera sur ce plan d'éradication dont les premiers épandages sont prévus le 9 octobre.