Faire plaisir aux gens, c'est la philosophie d'Andy Tupaia

46 ans de carrière et une pêche toujours d'enfer... Casquette sur la tête, vêtu d'une chemise verte à fleurs, Andy Tupaia entraîne le spectateur dans un rythme ensoleillé au son de sa petite guitare. L'artiste respire la joie et la partage avec générosité. 

C'est son créneau à Andy Tupaia : échanger et communier avec le public. "J'aime bien créer des chansons pour faire plaisir aux gens (...) J'ai besoin du public et la musique, c'est ma passion", confie l'artiste, invité du journal télévisé du samedi 20 avril.

Sa nouvelle chanson : "Surfing in Tahiti"

Il le confesse lui-même, ce qui l'aime ce sont les chansons gaies et entraînantes. Le musicien n'est pas du genre à créer de la musique triste. "J'aime bien les chansons d'amour, les chansons rythmées, j'aime bien les trucs un peu funky que je mélange un peu à ma sauce, avec du polynésien et français".

Et on le sent dans ses chansons. Après la sortie l'année dernière du titre "Familia", il renouvelle cette année son style très rythmé et entraînant avec "Surfing in Tahiti". Les paroles sont en français et en anglais. "Le surf est quelque chose qui fait partie de nous, donc on s'est dit : on va faire une chanson sur le surf. Mais, ça tombe bien", s'amuse le musicien. 

Jazz, funk... Explorer les genres

Jamais rassasié de la scène, Andy Tupaia continue de tourner à Tahiti, Moorea et ailleurs en Polynésie. Concerts, animations... Il n'arrête jamais et ça lui plaît. "Ma vie de tous les jours se passe autour du studio, dehors, dedans. Dès que j'ai une idée, je rentre dans le studio. Puis, dès fois ça marche, dès fois ça ne marche pas..."

L'inspiration est toujours présente malgré ces quatre décennies de carrière. Il faut dire qu'Andy Tupaia est un artiste curieux, ouvert sur les musiques d'ailleurs et les genres différents. Lors de ses débuts, à la grande époque du Club Med, il découvre le jazz, le pop, le funk. Il explore aussi le zouk.

Si les temps ont changé, l'artiste continue d'observer ce qu'il se passe et sait s'adapter. "J'essaye d'écouter la musique qu'il y a un peu autour de nous. Aujourd'hui, c'est différent... Il y a moins de choses, avec moins d'accords on fait une chanson. Le public est là, il faut le satisfaire, il faut faire ce qu'il veut". 

Andy Tupaia n'a d'ailleurs pas peur de collaborer avec la jeune génération d'artistes polynésiens. Parmi ses musiciens phares, Cicero avec qui il a travaillé plusieurs fois. "J'aime bien travailler avec les jeunes, surtout Cicero car c'est un mec assez ouvert sur autre chose tout en alliant le tahitien, l'anglais et le français".