La visite privée et impromptue du 1er ministre Manuel Valls intervient dans un contexte sensible pour le gouvernement australien avec de probables élections anticipées le 2 juillet . Mais "le contrat du sicècle" des 12 sous marins français ne sera pas remis remis en question.
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Quelle que soit l'évolution politique de l'Australie, le "méga contrat" pour la construction de 12 grands sous marins océaniques remporté par le constructeur français, pour un montant de 3700 millards de Francs CFP (32 milliards d'euros), n'est pas menacé. La décision a été prise et le contrat remporté par DCNS. Le Premier ministre Manuel Valls y voit "une formidable opportunité de renforcer les liens entre les deux pays pour la protection de l'espace régional commun dans le Pacifique et l'océan indien". De son côté, le Premier ministre Australien a salué l'achat des sous-marins français en déclarant: " nous sommes une île, nous avons choisi les meilleurs navires pour nous protéger ". Les 12 sous-marins seront construits à Adélaïde en Australie mais ils amèneront un plan de charge très important pour DCNS et les sous-traitants français.
"Les 12 grands sous-marins océaniques australiens auront des coques furtives avec, dans l'acier, du nickel" confirme Sean Costello de DCNS. "Le Creusot industeel" en Bourgogne devrait fournir des aciers qui contiendront 10 % de métal. Du Nickel pur ou du ferronickel, un alliage souple et résistant de type SLN 25 particulièrement adapté aux contraintes des profondeurs de l'océan Pacifique. Auber et Duval ( groupe Eramet ) fournirait aussi des milliers de pièces en acier spéciaux au nickel. Enfin, les tubes lance torpilles utiliseront un acier 50 % nickel ultra performant. L'usine Eramet du Havre fournirait les cathodes de nickel pur destinées à l'acier des tubes lance-torpilles. Le Creusot industeel tout comme Auber et Duval et Eramet sont des clients réguliers et des partenaires de la SLN calédonienne. L'usine de Doniambo pourrait donc logiquement fournir le précieux alliage entrant dans la composition des coques des navires de DCNS. Il y aura donc selon toute vraisemblance du nickel calédonien dans les coques des sous-marins Australiens.
Le Premier ministre Manuel Valls ne manquera pas d'y voir un lien industriel fort entre la France, la Nouvelle-Calédonie et l'Australie. Comme un signe étonnant et positif du destin...
Du nickel calédonien dans les sous marins australiens?
"Les 12 grands sous-marins océaniques australiens auront des coques furtives avec, dans l'acier, du nickel" confirme Sean Costello de DCNS. "Le Creusot industeel" en Bourgogne devrait fournir des aciers qui contiendront 10 % de métal. Du Nickel pur ou du ferronickel, un alliage souple et résistant de type SLN 25 particulièrement adapté aux contraintes des profondeurs de l'océan Pacifique. Auber et Duval ( groupe Eramet ) fournirait aussi des milliers de pièces en acier spéciaux au nickel. Enfin, les tubes lance torpilles utiliseront un acier 50 % nickel ultra performant. L'usine Eramet du Havre fournirait les cathodes de nickel pur destinées à l'acier des tubes lance-torpilles. Le Creusot industeel tout comme Auber et Duval et Eramet sont des clients réguliers et des partenaires de la SLN calédonienne. L'usine de Doniambo pourrait donc logiquement fournir le précieux alliage entrant dans la composition des coques des navires de DCNS. Il y aura donc selon toute vraisemblance du nickel calédonien dans les coques des sous-marins Australiens.
Le Premier ministre Manuel Valls ne manquera pas d'y voir un lien industriel fort entre la France, la Nouvelle-Calédonie et l'Australie. Comme un signe étonnant et positif du destin...