Les gendarmes de cette brigade ont fort à faire avec des séquences de violences et agressions très importantes. Elles peuvent être causées par des affrontements entre bandes rivales, de la violence après des rencontres sportives ou tout simplement par des actes de vandalisme. Les premières victimes sont évidemment la population.
Mayotte est un des départements français les plus frappés par la violence. Les forces de l’ordre sont sollicitées quasi quotidiennement pour faire face à des délinquants qui n’hésitent plus à s’en prendre à elles. Cette visite du ministre de l’Intérieur, les mahorais, leurs élus et les forces de l’ordre l’attendaient.
En plus du sentiment d’abandon exprimé à maintes reprises par la population, les syndicats de police ont espéré un soutien sur place du premier flic de France. Et leurs attentes sont nombreuses. Pour faire face à ces bandes organisées qui sèment la terreur dans Mamoudzou et ses environs et la Petite-Terre, ils demandent le renforcement des effectifs et des équipements adéquats à la situation de Mayotte.
Une autre revendication qui est très souvent mise en avant parce qu’elle serait encore plus efficace, le rapatriement des policiers et gendarmes originaires du département en poste en métropole. Leurs connaissances de terrain et leur maîtrise des langues locales, le shimaoré et le kibouchi est un avantage non-négligeable.