Kizuna signifie "liyannaj" en japonais. Pourquoi avoir choisi ce titre pour un recueil de poésies écrit à quatre mains ? Réponse avec l'entretien que les auteures nous ont accordé.
Kizuna est le titre d'un recueil de poèmes, publié par Alice Cham Stanislas et Elody Stanislas. De nombreux thèmes émaillent les textes, comme celui de la nature, de l'amour, de l'identité guadeloupéenne... Un travail original, partagé entre la mère et la fille. Nous avons voulu en savoir plus. Entretien :
C'est un cadeau que j'ai toujours eu envie de faire à ma mère, jusqu'à ce qu'elle aussi partage cette idée. C'est un rêve que nous avons fait à deux séparément puis ensemble.
Au hasard, puisqu'on ne savait pas comment se décider, les classer ou non, on a simplement décidé de les tirer au sort. C'est le fil rouge qui a choisi.
Beaucoup de fierté, du bonheur et de l'espoir, de la nervosité aussi, des étrangers allaient lire ce que je n'osais même pas dire, mais nous sommes tous l'étranger d'un autre, et au fond, on a tous en nous une part de l'autre. J'ai aussi pris confiance en moi et cela a renforcé mon envie d'écrire.
Le plus important dans le choix du titre c’est la transcription : KIZUNA = liyannaj, et puis un mot japonais, cela ressemble bien à Elody, enfant tournée vers les autres…
Oui, je continue à écrire des poèmes, j'ai comme projet la publication de mon mémoire de master et j'ai commencé à écrire sur la Corée du Sud, un mélange de genre et de couleurs qui au fond me correspond bien.
Pourquoi pas ? Je pense que notre équipe mère/fille fonctionne très bien, à nous deux nous jouons avec les émotions, les thèmes, et nous trouvons l'équilibre et la complicité à travers l'écriture.
- Comment vous est venue l’idée de co-signer un recueil de poèmes mère/fille ?
C'est un cadeau que j'ai toujours eu envie de faire à ma mère, jusqu'à ce qu'elle aussi partage cette idée. C'est un rêve que nous avons fait à deux séparément puis ensemble.
- Comment avez-vous choisi les textes de votre recueil ? C’était un enchaînement logique ?
Au hasard, puisqu'on ne savait pas comment se décider, les classer ou non, on a simplement décidé de les tirer au sort. C'est le fil rouge qui a choisi.
- Pouvez-vous nous raconter ce que vous avez ressenti au moment de la parution de « Kizuna » ? Il s’agit de votre première publication, où, finalement, vous livrez aussi des pans assez intimes de votre vie. ..
Beaucoup de fierté, du bonheur et de l'espoir, de la nervosité aussi, des étrangers allaient lire ce que je n'osais même pas dire, mais nous sommes tous l'étranger d'un autre, et au fond, on a tous en nous une part de l'autre. J'ai aussi pris confiance en moi et cela a renforcé mon envie d'écrire.
- Vous avez choisi un mot japonais pour titre de votre ouvrage. Est-ce à dire que, pour vous, la littérature doit être tournée vers l'ailleurs ?
Le plus important dans le choix du titre c’est la transcription : KIZUNA = liyannaj, et puis un mot japonais, cela ressemble bien à Elody, enfant tournée vers les autres…
- Vous continuez à écrire séparément. Avez-vous d’autres projets de publication ?
Oui, je continue à écrire des poèmes, j'ai comme projet la publication de mon mémoire de master et j'ai commencé à écrire sur la Corée du Sud, un mélange de genre et de couleurs qui au fond me correspond bien.
- Pensez-vous publier de nouveau ensemble ?
Pourquoi pas ? Je pense que notre équipe mère/fille fonctionne très bien, à nous deux nous jouons avec les émotions, les thèmes, et nous trouvons l'équilibre et la complicité à travers l'écriture.