Décidément les municipales semblent bien parties en Guadeloupe. Et les réunions des conseils municipaux sont souvent le théâtre d’affrontements entre candidats « potentiels ». C’est le cas au Lamentin.
Encore un conseil animé
Il y avait Conseil Municipal au Lamentin, jeudi dernier. A l’ordre du jour : la station thermale de Ravine Chaude, ancien fleuron de la Guadeloupe, fermée depuis de longues années déjà. Le Maire, José Toribio a présenté devant les élus, un budget en trois tranches pour sa réhabilitation. L’opposition, menée par Jocelyn Sapotille, a refusé de prendre part au vote, demandant des précisions supplémentaires.
Ravine Chaude : au coeur de la discorde
Jocelyn Sapotille enclenche la vitesse supérieure. Il publie sur son blog, sa déclaration au conseil municipal, justifiant l’abstention des membres de sa listes pour le projet Ravine Chaude : « Nous disons oui pour les travaux de Ravine Chaude mais nous nous abstiendrons sur cette procédure de marché qui est incomplète ou trompeuse ». Et Jocelyn Sapotille d’enfoncer le clou : « Personne n’ignore ici le marché des lampadaires passé dans le flou et qui a terminé (sic) devant le SRPJ ».
Des maires en délicatesse…
Il est vrai que José Toribio, son premier adjoint, Marc Tafna (DVG) et le gérant de l’entreprise SODIS ont passé des nuits en garde à vue pour ce que l’on nomme désormais « l’affaire des lampadaires », où il y avait eu attribution de marché avant la fin de la procédure. C’était en 2011.Et puis, Reinette Juliard, ancienne maire du Lamentin, s'est vue condamner, poursuivie pour prise illégale d’intérêt. Elle avait placé son fils à la tête du service informatique de la Mairie du Lamentin.