Ras-le-bol des agents des Finances Publiques

L'appel à une journée de mobilisation lancé par trois syndicats, CGT, FO et Solidaires, des Finances Publiques a été largement suivi par les agents. 
Banderoles à la main, slogans repris en chœur , ils étaient plusieurs centaines de grévistes dans les rues du chef-lieu... Des agents des Finances Publiques, répondant à l'appel lancé par trois syndicats, la CGT, FO et Solidaires. Les rideaux de la Direction régionale, du Trésor Public de Basse-Terre et l'Hôtel des Impôts sont restés baissés toute la journée. 

L'emploi au cœur des revendications 

Les grévistes entendaient dénoncer les problèmes et dysfonctionnements auxquels ils doivent faire face. L'emploi en fait partie. Il est prévu la suppression de 45 postes d'ici 2 ans. Impossible pour les syndicats pour qui cela entraînerait une dégradation des conditions de travail des agents.
Autre point de revendication, la fermeture de plusieurs Trésoreries, celles de Baie-Mahault, Pointe-Noire et Port-Louis.

Des pratiques jugées discriminantes

Les agents grévistes se posent également en défendeurs des contribuables. Ils dénoncent des services publiques dégradés pour les usagers et des pratiques discriminatoires, notamment en matière d'impôts locaux. Selon Bertin Chenilco, secrétaire régional CGT Finances Publiques, les taxes d'habitation et les taxes foncières sont aujourd'hui trop élevées pour certains retraités, par exemple. 
Les organisations syndicales prévoient de nouvelles mobilisations, tant que leurs revendications n'auront pas été traitées.