Coup de tonnerre dans le monde démocratique : l’annonce de la fermeture de la télévision publique grecque pour cause de « mauvaise gestion ». C’est un coup porté à la pluralité de l’information. La réaction d’Emmanuel Gombauld, Président du Club Presse Archipel Guadeloupe.
« Mauvaise gestion », disent-ils
Le gouvernement grecque, déjà en difficulté, ne fait pas dans la dentelle. Il a décidé de fermer, hier soir, la télévision publique grecque en invoquant la cause de « mauvaise gestion ». Une décision unilatérale qui invite à la réflexion quant à la véritable raison de la fermeture de la télévision grecque. La décision a en tous cas provoqué un tollé dans le monde journalistique, elle est arrivée comme un coup de tonnerre.2000 emplois
Au total, plus de 2000 personnes sont mises au chômage du fait de cette décision politique qui est loin de faire l’unanimité en Grèce, à tel point, qu’elle provoque une sérieuse césure dans la coalition gouvernementale.« Une atteinte à la démocratie »
En Guadeloupe aussi, la classe journalistique réagit. Emmanuel Gombauld, Président du Club Presse Guadeloupe réagit : « Il est toujours difficile d’accepter la fermeture d’un media, d’un media public. Tout organe d’information qui disparaît, c’est de l’expression démocratique en moins. Mais cela confirme la tendance actuelle à l’intervention. Aujourd’hui, la préoccupation des gestionnaires n’est plus la diffusion de l’informatio à tout prix, mais la rentabilité des organes de presse ».Pétition en ligne
De nombreux journalistes se sont émus de la décision du gouvernement grec d’arrêter le signal de la télévision publique. Ils ont créé une pétition en ligne, pour protester contre cette décision. Les dernières minutes d'émission de la télévision publique grecque, émouvantes :##fr3r_https_disabled##