La CCI, le medef, le syndicat des hôteliers, la CGPME et la FTPE étaient réunis ce matin dans les locaux de la chambre de commerce et d'industrie. Ils demandent la reprise de la distribution de carburants et se disent inquiets de ses conséquences sur l'économie guadeloupéenne.
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C'est un cri d'alarme de l'industrie guadeloupéenne. En cette période d'activité économique et touristique intense, les entrepreneurs de Guadeloupe demandent aux gérants d'arrêter leur mouvement pour ne pas paralyser l'île. Ils se disent prêts à soutenir le syndicat interrégional lors des négociations avec le ministère des outremers.
Elle l'a dit à Daniel Marius :
La confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) demande aussi la reprise des négociations. Marie France Thibus, sa présidente, a envoyé un communiqué ce matin disant que ce conflit portait une lourde atteinte à l'activité de 28 000 PME localement.
Celle des touristes actuellement sur le territoire tout d'abord. Ils manquent d'essence pour visiter l'île mais aussi pour se rendre à l'aéroport afin de repartir. Les professionnels essayent de trouver des solutions pour les véhiculer.
La seconde inquiétude concerne la semaine prochaine, plusieurs tour-opérateurs auraient déjà indiqué des annulations de voyages programmés en Guadeloupe. Le syndicat des hôteliers souhaite donc que le mouvement des gérants s'arrête le plus tôt possible afin qu'ils rassurent leurs partenaires et clients.
Patrick Vial-Collet, le président du syndicat au micro de Daniel Marius :
Il a été contacté par Gilbert Pincemail :
Michèle Montantin a répondu à Daniel Marius :
Alan Nagam s'est exprimé au micro de Daniel Marius :
Un appel à la reprise des négociations
La présidente de la chambre de commerce et d'industrie des îles de Guadeloupe demande aux gérants d'accepter la reprise des négociations avec les services de l'Etat et Victorin Lurel. Colette Koury dit comprendre l'inquiétude de ces professionnels et assure vouloir les accompagner mais elle craint que ce blocage, s'il dure, ne plonge l'île dans une crise dont elle ne se relèvera pas.Elle l'a dit à Daniel Marius :
colette koury
La confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) demande aussi la reprise des négociations. Marie France Thibus, sa présidente, a envoyé un communiqué ce matin disant que ce conflit portait une lourde atteinte à l'activité de 28 000 PME localement.
Rassurer les touristes
Les hôteliers gèrent une double inquiétude.Celle des touristes actuellement sur le territoire tout d'abord. Ils manquent d'essence pour visiter l'île mais aussi pour se rendre à l'aéroport afin de repartir. Les professionnels essayent de trouver des solutions pour les véhiculer.
La seconde inquiétude concerne la semaine prochaine, plusieurs tour-opérateurs auraient déjà indiqué des annulations de voyages programmés en Guadeloupe. Le syndicat des hôteliers souhaite donc que le mouvement des gérants s'arrête le plus tôt possible afin qu'ils rassurent leurs partenaires et clients.
Patrick Vial-Collet, le président du syndicat au micro de Daniel Marius :
vial-collet
Un grand danger pour les taxis
Parmi les professionnels les plus touchés par cette grève des carburants il y a les chauffeurs de taxis. Le syndicat a d'ailleurs réagi ce midi sur Guadeloupe Première Radio. Il critique la fermeture des stations en cette période si importante pour le secteur. La période des fêtes est en effet l'une des plus actives notamment grâce à l'affluence touristique. Le président de l'organisation, Patrick Chouan appelle donc les gérants à la raison et leur demande de rouvrir leurs entreprises.Il a été contacté par Gilbert Pincemail :
chouan
Rouvrir au plus vite
Le Medef réclame une réouverture rapide des stations. La formation patronale, par la voie de sa présidente Michèle Montantin, a exprimé son inquiétude face à la situation de blocage que nous vivons actuellement. Le mouvement des entreprises de France section Guadeloupe invite toutes les stations qui peuvent ouvrir leurs pompes à le faire au plus vite et assure qu'il accompagnera les gérants lors des négociations pour l'obtention de garantie sur la préservation de leurs emplois.Michèle Montantin a répondu à Daniel Marius :
montantin
Sauver le réveillon
Les très petites entreprises étaient aussi représentées lors de cette rencontre à la chambre. La situation est très compliquée pour ces petites structures qui manquent souvent de trésorerie et qui ont besoin de se déplacer, notamment en ce qui concerne les artisans. Le président de la FTPE demande donc aux gérants d'ouvrir leurs pompes dès demain pour sauver les recettes qu'ils peuvent dégager grâce au réveillon du nouvel an.Alan Nagam s'est exprimé au micro de Daniel Marius :
nagam