Seconde plénière du conseil régional

Avenir de l'université, biodiversité et syvade. Trois points sont a l'ordre du jour au sein de l'hémicycle de la collectivité depuis ce matin. La primeur est donnée aux débats sur l'UAG.
Après la prise de parole de Jacques Anselme, qui représentait le président du conseil Général, c'est Victorin Lurel qui a fait part de son avis sur la question. Le président du conseil régional déclare être attaché à la création d'une université des Antilles, avec une autonomie de chaque pôle. Il a également fait part de son sentiment suite aux rumeurs l'accusant de faire pression pour que le ministère évince Corinne Mencé-Caster à la tête de l'université et après avoir reçu un courrier de la part de cette dernière datant du 19 juin 2014 et qu'il qualifie comme suit : "ces propos se fondent sur la base du soupçon et d'autres choses qui relèvent de la diffamation". Corinne Mencé-Caster y déclare ne pas souhaiter s'exprimer lors de la plénière de ce vendredi. Pourtant a l'inverse de sa Présidente, l'université n'est pas "muette" ce matin. Michel Geoffroy, vice président de l'université et dépendant du pôle de guadeloupe est revenu pour sa part sur la nécessité de faire en sorte que "les gains d'un pôle ne soient pas les pertes d'un autre". Aussi, il a insisté sur le fait que de nombreux outils manquent tant en Guadeloupe qu'en Martinique, et qu'il faut pouvoir doter chaque structure des outils dont elle a besoin. Frederic Girardin, membre de l'intersyndicale des personnels de l'université des antilles et de la guyane a ensuite rappelé les trois points importants selon l'intersyndicale. Premièrement que dans le décret à venir, soit inscrite une réelle "autonomie" financière, structurelle et administrative des pôles. Ensuite, que les outils universitaires soient utilisés en faveur du développement du territoire. Enfin, que le décret sorte le plus vite possible et surtout en même temps que les textes concernant la Guyane. Les échanges se poursuivent sur ce premier thème. C'est ce sujet qui devrait occuper la part la plus importante de cette plénière.