Les grévistes mobilisés se sont invités dans les locaux de la direction ce matin. Aucune nouvelle négociation n'est prévue pour l'instant alors que la situation se tend entre les deux parties. Les agents techniques et les ouvriers de l'UTS-UGTG demandent la requalification de leurs emplois.
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Cela fait 1 mois et demi que le CHU est perturbé par un mouvement entamé au sein des services techniques. L’UTS-UGTG réclame l’application d’accords sur la requalification des agents. Les grévistes ont envahi ce matin les bureaux de la direction.
La section syndicale estime que ces points de désaccord avaient pourtant déjà été actés dans la signature d’un protocole en 2008, validés à nouveau en 2012. L’UGTG demande la requalification des agents de catégorie C, il s’agit du personnel chargé du travail technique et des ouvriers. L’UTS souhaite notamment que l’ancienneté soit mieux prise en compte dans la hiérarchie salariale. Les grévistes dénoncent également de mauvaises conditions de travail et accusent Christian Delavaquerie et les autres membres de la direction de la structure hospitalière de ne rien faire pour tenter d’arranger les choses.
De son côté les responsables affirment que le syndicat n’a jusqu’ici pas permis de faire avancer les négociations. Toutes les rencontres qui ont eu lieu se sont soldées sur des échecs.
La direction affirmait il y’a quelques semaines que ce mouvement commençait à avoir des répercussions au sein des services et sur le traitement des malades. Elle demande un règlement rapide du conflit et donc la reprise des négociations au plus vite. Une rencontre entre l’ARS, la direction et la fédération hospitalière mais sans les grévistes est prévue ce soir.
Regardez cette intervention de Christelle Théophile ce midi dans le journal d'Eric Rayapin sur Guadeloupe 1ère Télé :
Les revendications
La section syndicale estime que ces points de désaccord avaient pourtant déjà été actés dans la signature d’un protocole en 2008, validés à nouveau en 2012. L’UGTG demande la requalification des agents de catégorie C, il s’agit du personnel chargé du travail technique et des ouvriers. L’UTS souhaite notamment que l’ancienneté soit mieux prise en compte dans la hiérarchie salariale. Les grévistes dénoncent également de mauvaises conditions de travail et accusent Christian Delavaquerie et les autres membres de la direction de la structure hospitalière de ne rien faire pour tenter d’arranger les choses.De son côté les responsables affirment que le syndicat n’a jusqu’ici pas permis de faire avancer les négociations. Toutes les rencontres qui ont eu lieu se sont soldées sur des échecs.
Des répercussions et des actions fortes
Ce mouvement s’est étendu au sein du centre hospitalier où d’autres agents techniques et administratifs ont rejoint leurs collègues par solidarité. Les grévistes se réunissent régulièrement dans le hall pour protester, de nouveaux appels à la mobilisation ont d’ailleurs été lancés pour ce mercredi et ce jeudi. La tension est même montée à l’issue de celui de ce matin, ils ont envahi les bureaux de la direction pour y crier leur mécontentement et demander le démission de l'équipe dirigeante. Une marche est également prévue dans la cour du centre hospitalier ce jeudi 22 janvier.La direction affirmait il y’a quelques semaines que ce mouvement commençait à avoir des répercussions au sein des services et sur le traitement des malades. Elle demande un règlement rapide du conflit et donc la reprise des négociations au plus vite. Une rencontre entre l’ARS, la direction et la fédération hospitalière mais sans les grévistes est prévue ce soir.
Regardez cette intervention de Christelle Théophile ce midi dans le journal d'Eric Rayapin sur Guadeloupe 1ère Télé :