Alain Simion, syndicaliste de la C.F.D.T. et militant du Comité international des peuples noirs, a été mis en examen et écroué à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, en région parisienne, hier, pour le meurtre de Marie-France Osigre, une jeune ivoirienne de 25 ans.
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La jeune femme avait été retrouvée jeudi, dans la cuisine de l'appartement d'une proche au Chesnay, son corps, lardé de cinq coups de couteau dans le dos.
Une autre version des proches de Marie-France, soutient que la victime aurait mis fin à sa relation avec le syndicaliste, en raison de son pasteur qui lui aurait déconseillé de se lancer dans ce mariage.
Les résultats de l'autopsie de Marie-France Osigre attendus dans l'après-midi devraient apporter des réponses supplémentaires aux enquêteurs. L'arme du crime n'aurait pas été retrouvée.
Il aurait reconnu les faits
Selon Le Parisien, le syndicaliste serait passé aux aveux samedi, après s'être rendu à la police de Meudon (Hauts-de-Seine), la veille. Déclarant être innocent, dans un premier temps, il aurait changé sa version des faits, passant aux aveux, après une entrevue avec les enquêteurs. Ces derniers lui auraient annoncé que les images de vidéosurveillance de la ville le montraient arrivant sur les lieux du crime, au volant de sa voiture. Le film montre qu'il "se gare sur le parking de la résidence à 7h54 avant d'en repartir à 10h11" selon une source proche de l'enquête interrogée par le quotidien régional.Il devait l'épouser
En couple avec la jeune femme, qui vivait clandestinement en France, et même sur le point de se marier, Alain Simion aurait affirmé aux policiers qu'il venait de découvrir qu'elle fréquentait un autre homme. Très amoureux d'elle, il se serait rendu à son domicile pour avoir une explication.Une autre version des proches de Marie-France, soutient que la victime aurait mis fin à sa relation avec le syndicaliste, en raison de son pasteur qui lui aurait déconseillé de se lancer dans ce mariage.
Elle était en vie à son départ selon Alain Simion
Le matin du drame, Alain et Marie-France se seraient disputés. Selon la même source interrogée par Le Parisien, c'est en se déplaçant dans la cuisine que le meurtrier présumé "se serait emparé d'un petit couteau avec lequel il a porté plusieurs coups de couteau dans le dos de la jeune femme. Il assure que, lorsqu'il a quitté les lieux, Marie-France était encore en vie et debout".Les résultats de l'autopsie de Marie-France Osigre attendus dans l'après-midi devraient apporter des réponses supplémentaires aux enquêteurs. L'arme du crime n'aurait pas été retrouvée.