Les employés de l’hôtel Manganao sont sous le choc.Le mois dernier, on leur disait que leur entreprise était florissante. Hier, en 1 heure, ils se sont retrouvés salariés d’une entreprise liquidée.
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L’hôtel Manganao a été liquidé hier. C’est le gérant qui avait sollicité la procédure...Une décision surprenante pour les salariés et leurs conseil, puisqu’en janvier, la direction leur avait présenté une situation favorable, assurant même en mai dernier que l’hôtel était bénéficiaire. Ce brusque renversement de tendance renforce les craintes du personnel qui soupçonne les gérants de vouloir aujourd’hui réaliser de gros profits en vendant l’hôtel chambre par chambre, après avoir bénéficié d’aides publiques pendant des années
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L’exécutif régional tient à préciser que cet hôtelier n'a formulé aucune demande d'aide auprès de la collectivité, que la Sarl PEMA gestionnaire de l’hôtel MANGANAO est actuellement subventionnée au titre du PO FEDER 2007/2013, pour sa rénovation et que ce projet a obtenu initialement, à ce titre, une subvention de 2,7 M€ de même qu’un accompagnement de la région à hauteur de 500.000 € ; mais que la lenteur de l’exécution des travaux a nécessité une révision du plan de financement avec une réduction de la subvention FEDER à 1,2 M€.
Le président de région rappelle que depuis fin 2013, la société PEMA connait un certain nombre de difficultés, tenant d’une part aux dettes sociales qu’elle n’arrive pas à épurer et d’autre part au retrait de son principal partenaire commercial TUI Nouvelles Frontières, ce qui a eu un impact direct sur le taux de remplissage de l’hôtel et son chiffre d’affaires. Il ajoute que la perspective de conclure un nouveau contrat avec un autre tour opérateur semblait plaider pour le maintien de l’activité, mais que les tensions sociales au sein de l’hôtel et les prix proposés n’ont pas permis de faire aboutir ce contrat.
Victorin LUREL constate avec regret que les dirigeants de la société liquidée, n’ont d’autres objectifs que d’effacer leurs dettes sociales avant d’évoquer tout projet de reprise. Ce qui soulève la question d’une liquidation stratégique, dont la réponse, malheureusement ne pourra intervenir qu’à la clôture de la procédure désormais engagée.
L’exécutif régional, loin d’être passif face à un tel coup porté à l’emploi salarié dans de secteur du tourisme largement soutenu par la collectivité, sera très vigilant quant à l’évolution de ce dossier, plus particulièrement au sort réservé au personnel et indique d’emblée qu’il s’oppose à toute opération immobilière qui conduirait à démanteler la structure par appartements.
La région Guadeloupe étudie par conséquent plusieurs options de nature à garantir la préservation de cet outil hôtelier. C’est en cela que Victorin LUREL souhaite une reprise immédiate de l’établissement par un investisseur privé, car c’est la solution la plus pérenne pour l’ensemble des parties.
Dans ce cas, le conseil régional serait alors disposé à subventionner la fin du programme de rénovation qui a été avorté, accompagner financièrement des programmes de formation des salariés et éventuellement intervenir au capital d’une nouvelle société foncière qui pourrait se constituer.
Cette piste pourrait être envisagée via la SEM patrimoniale de la région Guadeloupe dans le cadre d’un montage identique à ce qui a été mis en œuvre pour les hôtels KARIBEA, avec comme conditions préalables, dans tous les cas de figure, le maintien des emplois.
LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION
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Voir aussi le communiqué publié par la Région ce lundi 29 juin 2015
Basse-Terre, le 28 juin 2015 – Le président de région Victorin LUREL, soucieux de l’évolution du dossier du Manganao suite à sa liquidation judiciaire soudaine prononcée le 25 juin dernier par le tribunal mixte de commerce, va rencontrer ce lundi successivement, la gérance de l’établissement et les représentants de l’intersyndicale.L’exécutif régional tient à préciser que cet hôtelier n'a formulé aucune demande d'aide auprès de la collectivité, que la Sarl PEMA gestionnaire de l’hôtel MANGANAO est actuellement subventionnée au titre du PO FEDER 2007/2013, pour sa rénovation et que ce projet a obtenu initialement, à ce titre, une subvention de 2,7 M€ de même qu’un accompagnement de la région à hauteur de 500.000 € ; mais que la lenteur de l’exécution des travaux a nécessité une révision du plan de financement avec une réduction de la subvention FEDER à 1,2 M€.
Le président de région rappelle que depuis fin 2013, la société PEMA connait un certain nombre de difficultés, tenant d’une part aux dettes sociales qu’elle n’arrive pas à épurer et d’autre part au retrait de son principal partenaire commercial TUI Nouvelles Frontières, ce qui a eu un impact direct sur le taux de remplissage de l’hôtel et son chiffre d’affaires. Il ajoute que la perspective de conclure un nouveau contrat avec un autre tour opérateur semblait plaider pour le maintien de l’activité, mais que les tensions sociales au sein de l’hôtel et les prix proposés n’ont pas permis de faire aboutir ce contrat.
Victorin LUREL constate avec regret que les dirigeants de la société liquidée, n’ont d’autres objectifs que d’effacer leurs dettes sociales avant d’évoquer tout projet de reprise. Ce qui soulève la question d’une liquidation stratégique, dont la réponse, malheureusement ne pourra intervenir qu’à la clôture de la procédure désormais engagée.
L’exécutif régional, loin d’être passif face à un tel coup porté à l’emploi salarié dans de secteur du tourisme largement soutenu par la collectivité, sera très vigilant quant à l’évolution de ce dossier, plus particulièrement au sort réservé au personnel et indique d’emblée qu’il s’oppose à toute opération immobilière qui conduirait à démanteler la structure par appartements.
La région Guadeloupe étudie par conséquent plusieurs options de nature à garantir la préservation de cet outil hôtelier. C’est en cela que Victorin LUREL souhaite une reprise immédiate de l’établissement par un investisseur privé, car c’est la solution la plus pérenne pour l’ensemble des parties.
Dans ce cas, le conseil régional serait alors disposé à subventionner la fin du programme de rénovation qui a été avorté, accompagner financièrement des programmes de formation des salariés et éventuellement intervenir au capital d’une nouvelle société foncière qui pourrait se constituer.
Cette piste pourrait être envisagée via la SEM patrimoniale de la région Guadeloupe dans le cadre d’un montage identique à ce qui a été mis en œuvre pour les hôtels KARIBEA, avec comme conditions préalables, dans tous les cas de figure, le maintien des emplois.
LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION