La journée mondiale du refus de la misère

De 2008 à 2012, 440 000 enfants supplémentaires ont plongé avec leur famille dans la pauvreté, indique l'Unicef dans son rapport publié mardi 9 juin 2015. (XAVIER RICHER / PHOTONONSTOP / AFP)
Ce samedi, c’est la journée mondiale du refus de la misère. Plusieurs manifestations sont organisées dans notre archipel. Il y a quelques semaines, l’Insée a publié son étude sur le taux de pauvreté en France, en 2013. Selon l’institut, la pauvreté a reculé.

Des chiffres qui ont fait couler beaucoup d’encre. Nombre d’associations d’aide se sont élevés contre cette annonce d’une pauvreté qui recule dans l’hexagone.

Selon l’insée, l'institut national de la statistique et des études économiques, elle a reculé de 0,3%. Une très légère baisse. Les revenus des plus pauvres ont augmenté, et ceux des plus riches se sont dégradés, en 2013, selon les analystes. Du coup, le revenu médian reste stable : 1667 euros par mois. La moitié de la population gagne moins. Le seuil de pauvreté est de 954 euros, près d’un tiers des français vit en dessous de ce seuil. En Guadeloupe, la situation est pire, ce seuil de pauvreté est bien en deçà de celui de l’hexagone. Il s’établit à un peu moins de 590 euros par mois. De manière générale, le taux de pauvreté des retraités a augmenté, en cause la revalorisation du minimum vieillesse qui a été moins importante. 


Une sensibilisation à Basse-Terre 


De nombreuses actions sont lancées dans le cadre de cette journée mondiale de refus de la misère. La Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale s’est associée à l’association Forces. Ce samedi, elles proposeront des conférences, des ateliers, des animations sur la place de la mairie de Basse-terre. Une matinée de sensibilisation.

Un thème : « l’animation socio-culturelle et éducative, un outil dans la lutte contre la misère ». Pour répondre à cette question il y aura le mouvman Kiltirel Voukoum.  
 

La pauvreté en Guadeloupe: une réalité


De nombreuses familles sont dans le besoin, mais la fierté guadeloupéenne cache cette misère. Mais elle se voit de plus en plus dans nos rues, notamment. Les plus touchés restent les plus fragiles, les jeunes de moins de 25 ans et les femmes. 
 

En Guadeloupe, une misère bien souvent sourde


Une matinée d'information pour sensibiliser, alerter, dénoncer. Une petit pas pour la lutte contre une pauvreté bien présente dans notre archipel.