Guadeloupe: la ferme Ti-Bou victime d'un incendie

La ferme Ti-Bou, à Petit-Bourg, victime d'un incendie dans la nuit de dimanche à lundi.
Que s’est-il passé dans la nuit de dimanche à lundi à la ferme Ti-Bou, à Petit-Bourg. Un incendie a ravagé le bâtiment principal de l’espace de loisir animalier. Ce lundi matin, les constatations étaient encore de rigueur. Le propriétaire de la structure privilégie la thèse criminelle.
La famille Adimoulon est abasourdie depuis cet incendie. Un sinistre qui rend l'espace de loisir inopérant pour plusieurs mois. Elle est propriétaire de ce complexe qui s'étend sur plusieurs hectare non loin du littoral de la commune de Petit-Bourg. Les animaux de la ferme n'ont pas été victime de cet incendie, fort heureusement.
C'est le bâtiment principal qui a été le plus durement touché. Il est totalement détruit, il faudra le reconstruire. Une partie des installations de loisirs a aussi été brûlée. Lundi matin les gendarmes de l'identification criminelle étaient encore sur les lieux pour faire les premières constatations. Rien ne filtre de l'enquête, mais le propriétaire de la ferme privilégie la piste criminelle. 

Fernand Adimoulon, propriétaire de la ferme Ti-Bou


Les gendarmes font les premières constations sur les lieux de l'incendie

La famille Adimoulon consacré une partie de sa vie et de sa force de travail pour monter cet espace de loisir animalier. Elle s'est battu pour maintenir l'activité de la structure voire la faire progresser. La ferme Ti-Bou est implantée au beau milieu des champs agricoles.
Les autruches dans leur enclos.
Selon les premières informations, l'incendie se serait déclenché vers 23 heures dans la nuit de dimanche à lundi. Les sapeurs pompiers sont rapidement arrivés sur place. Pendant plusieurs heures, ils ont combattu les flammes, ils ont même utilisé l'eau de la piscine pour venir à bout du sinistre.

Ferdinand Adimoulon, propriétaire de la ferme Ti-Bou

Le propriétaire de la ferme Ti-Bou, encore sous le choc de cet incendie qui a ravagé son espace de loisir
Les propriétaire affirme ne pas se laisser abattre par cette catastrophe. Ils entendent déjà reconstruire l'espace. Pour l'heure l'espace est fermé pour de nombreux mois, impossible de recevoir les visiteurs. L'enquête se poursuit. Un expert judiciaire doit encore se rendre sur les lieux pour déterminer, avec exactitude, les circonstances de ce sinistre.