Une année noire pour les personnels pénitentiaire en Guadeloupe. Suicide de prisonniers, agressions entre prisonniers mais aussi envers des gardiens, mutinerie, évasions. Les deux établissements de la Guadeloupe sont au bord de l'explosion.
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Une année « noire » pour les personnels pénitentiaires de Guadeloupe : Fond Sarail Baie-Mahault et Maison d’Arrêt de Basse-Terre, qui a connu un suicide en cellule samedi veille du Réveillon de Noël, où un détenu de 53 ans s’est donné la mort par pendaison. Le constat est accablant dans l’univers carcéral guadeloupéen. Les conditions de détention et de travail sont très difficiles : Agressions entre détenus, et à l’encontre des surveillants, mutinerie, évasions, suicides. La surpopulation carcérale est de 197 % au premier mars 2017 soit 524 de personnes écrouées à Fond Sarail pour une capacité de 265 places et à la Maison d’Arrêt de Basse-Terre là aussi c’est un record 173% soit 226 détenus pour 130 places. Depuis des années, les deux établissements sont au bord de l'explosion. 2017 a été une année impitoyable selon la CGT pénitentiaire Guadeloupe
Eric Pétilaire, secrétaire de la CGT pénitentiaire Guadeloupe