L’institut Qualistat s’est penché sur ce dossier dans sa dernière mouture d’étude. Concrètement l’institut d’opinion s’est intéressé à cet intérêt des Guadeloupéens pour ces scrutins et sur le bilan des deux exécutifs majeurs. D’abord sur la satisfaction...
Un sondage réalisé du 21 au 29 avril dernier par téléphone sur un échantillon de 419 personnes représentatives selon la méthode des quotas. La marge d’incertitude est comprise entre 2 et 5 points.
Une étude comparative des deux exécutifs de collectivités dites majeures de la Guadeloupe. D’abord Josette Borel-Lincertin. Le bilan de la présidente du département est jugé satisfaisant par un guadeloupéen sur deux selon Qualistat. 9% se disent très satisfaits, 44% le sont « plutôt ». A l’inverse 28 % ne sont pas satisfait, et 19% ne se prononcent pas.
Face au bilan départemental, il y a le bilan régional. Celui d’Ary Chalus. Le président de la collectivité qui impulse l’économique fait jeu égal avec Josette Borel Lincertin. Là aussi 44% des interrogés estiment être satisfaits, 10% sont très satisfait. Le sous-total insatisfaction est plus élevé pour le président de Région 31%. Et 15% ne se prononcent pas. Il ne s’agit en rien d’intentions de votes. Cette étude montre que les deux présidents qui s’affrontent sont assez bien perçu par les sondés.
Un inquiétant désintérêt pour les scrutins de juin
Circonstances sanitaires ou pas, les personnes interrogées ressentent un faible écho pour ces scrutins. 6 personnes sur 10 avouent un désintérêt pour ces scrutins de juin prochain. Ce sont les moins de 40 ans qui font preuve du plus grand désintérêt.
Notez une chute d’intérêt pour le scrutin régional de 14 points par rapport aux deux derniers rendez-vous des régionales de 2010 et 2015. L’intérêt pour l’élection départementale est légèrement plus important 40%.
Pourtant ce qui tranche c’est que 61% des sondés envisagent de se déplacer pour les départementales et 58% pour les régionales.
L’institut d’étude s’est enfin penché sur les motivations des abstentionnistes. Un quart ne croit pas en la politique, 14% ne s’y intéressent pas et 17% pensent qu’il n’y aura aucun impact sur leur vie.
Pour voir l'ensemble de l'étude :
Etudes Qualistat : Bilan des exécutifs