La campagne d’inscription est lancée pour le Diplôme d’accès aux études universitaires . Ce diplôme national, ouvert à ceux qui n’ont pas le baccalauréat, est dispensé par le pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles. Il donne accès aux mêmes droits que le baccalauréat.
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Il y a toujours une porte ouverte, quelque part, lorsque l’on veut s’en sortir, même sans bagage. L’une de ces portes se trouve à l’Université des Antilles. Nikaise NANKIN, 38 ans, une mère de famille de 5 enfants âgés de 6 à 20 ans, s’est armée de détermination et de volonté afin de décrocher le Diplôme d’accès aux études universitaire dispensé par le pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles. Titulaire d’un BEP en vente et action marchande et d’un CAP en action sanitaire et sociale, elle a fait le choix de d’abord construire sa famille. Il y a deux ans, elle a décidé que quelque chose devait changer dans sa vie. Elle s’est inscrite au DAEU littéraire.
Plusieurs soirs par semaine, elle quittait son travail de caissière dans une supérette et prenait le chemin de l’université. Elle a réussi, grâce au soutien de ses enfants et à l’accompagnement de ses professeurs. Elle peut désormais poursuivre ses études supérieures. Elle a choisi de rester à l’université des Antilles pour passer le Diplôme Universitaire en Médiation.
Elle encourage aujourd'hui toutes les mères de famille qui, comme elle, ont quitté très tôt les bancs de l’école, à reprendre leurs études. « Il ne faut pas lâcher. Il faut prendre la bonne décision au bon moment, et c’est maintenant. » martèle t-elle.
Autre trajectoire. Celle d’Alain Samuel PAULINE, 34 ans. Il a tenté dix fois de passer le baccalauréat. Sans succès. Alain Samuel PAULINE ne s’est pas laissé décourager. Il a un objectif : devenir avocat. Il s’est alors inscrit au DAEU Sciences, au campus de Fouillole et l’a obtenu. Il va maintenant poursuivre des études en sciences juridiques. Alain Samuel PAULINE , titulaire du DAEU en Sciences, au Pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles, explique son choix.
Alain Samuel PAULIN a bénéficié du soutien sans faille de sa mère. Aux parents qui ont des enfants en échec, elle envoie ce message : ne pas abandonner, soutenir ses enfants, les porter jusqu’au bout.
Alain Samuel PAULINE comme Nicaise NANKIN débordent de reconnaissance pour leurs professeurs, qu’ils pouvaient appeler à tout moment. Didier Pierre Jean FLECHAUX est l’un d’entre eux. A sa bienveillance, s’ajoute son admiration pour ces adultes qui ont décidé de se réconcilier avec eux-mêmes et avec la société. Ecoutez Didier Pierre Jean FLECHAUX, professeur de culture générale du DAEU Littéraire, au Pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles
Pour Laïca OCCULY professeur de français. L’empathie et la bienveillance prennent avec ce public très particulier, tout son sens. « On a l’impression d’être directement utile ».
A voir, le reportage de Laurence Théatin et Lucie Carbajal :
Plusieurs soirs par semaine, elle quittait son travail de caissière dans une supérette et prenait le chemin de l’université. Elle a réussi, grâce au soutien de ses enfants et à l’accompagnement de ses professeurs. Elle peut désormais poursuivre ses études supérieures. Elle a choisi de rester à l’université des Antilles pour passer le Diplôme Universitaire en Médiation.
Elle encourage aujourd'hui toutes les mères de famille qui, comme elle, ont quitté très tôt les bancs de l’école, à reprendre leurs études. « Il ne faut pas lâcher. Il faut prendre la bonne décision au bon moment, et c’est maintenant. » martèle t-elle.
Autre trajectoire. Celle d’Alain Samuel PAULINE, 34 ans. Il a tenté dix fois de passer le baccalauréat. Sans succès. Alain Samuel PAULINE ne s’est pas laissé décourager. Il a un objectif : devenir avocat. Il s’est alors inscrit au DAEU Sciences, au campus de Fouillole et l’a obtenu. Il va maintenant poursuivre des études en sciences juridiques. Alain Samuel PAULINE , titulaire du DAEU en Sciences, au Pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles, explique son choix.
Alain Samuel PAULIN a bénéficié du soutien sans faille de sa mère. Aux parents qui ont des enfants en échec, elle envoie ce message : ne pas abandonner, soutenir ses enfants, les porter jusqu’au bout.
Alain Samuel PAULINE comme Nicaise NANKIN débordent de reconnaissance pour leurs professeurs, qu’ils pouvaient appeler à tout moment. Didier Pierre Jean FLECHAUX est l’un d’entre eux. A sa bienveillance, s’ajoute son admiration pour ces adultes qui ont décidé de se réconcilier avec eux-mêmes et avec la société. Ecoutez Didier Pierre Jean FLECHAUX, professeur de culture générale du DAEU Littéraire, au Pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles
Pour Laïca OCCULY professeur de français. L’empathie et la bienveillance prennent avec ce public très particulier, tout son sens. « On a l’impression d’être directement utile ».
A voir, le reportage de Laurence Théatin et Lucie Carbajal :