Les défenseurs de Claude Jean-Pierre continuent de se mobiliser. En plus de la mobilisation populaire qui prend de plus en plus d'ampleur, de la prise de position de l'ANG, des parlementaires guadeloupéens, un collectif de 5 avocats organise également la riposte pour contester la demande de non-lieu requise par le procureur.
Une conférence de presse s'est tenue au Centre Rémi Nainsouta, en présence des proches de Claude Jean-Pierre, mais aussi de nombreuses personnes venues apporter leur soutien.
Des "contradictions dans les déclarations des témoins assistés" selon le collectif d'avocats
Ils le clament haut et fort... Selon les avocats de la partie civile, le dossier, dans l'affaire Claude Jean-Pierre, plaide pour un renvoi des témoins assistés (les gendarmes) devant un tribunal. Ils ont annoncé avoir "enfin" eu accès au dossier.
Lors de la conférence de presse des avocats des proches de Klodo, ce vendredi 3 mars, Maître Maritza Bernier a annoncé que toutes les voies de recours seraient utilisées, si le juge d'instruction rendait, dans les prochains jours, une ordonnance de non-lieu. Mais avant, le collectif d'avocats va tenter de convaincre le juge d'instruction du bien-fondé d'un procès.
Nous avons les images que tout un chacun a pu visionner. Nous avons des expertises. Et nous avons les déclarations des gendarmes qui, elles-mêmes, tendent à une mise en examen.
Me Maritza Bernier, collectif des avocats de la partie civile
Le collectif a fait état de contradictions dans les déclarations des témoins assistés.
Il a d'ailleurs balayé ce qu'il annonce comme un argument du Procureur de Basse-Terre, à savoir les antécédents médicaux qui auraient joué un rôle dans le décès du sexagénaire.
D'autant plus, une contre-expertise est venue conforter avocats et famille quant au lien entre ce contrôle routier du 21 novembre 2020 et le décès, douze jours plus tard, de Claude Jean-Pierre.