La Cour d’appel a examiné le dossier hier, et notamment cette vidéo-surveillance qui édulcore les premiers récits. L’affaire a été mise en délibéré au 27 novembre prochain.
•
Dans cette affaire de condamnations de jeunes de Port-Louis pour violence volontaire sur personnes dépositaire de l’autorité, rébellion, ce sont les conséquences de ce contrôle d’identité en mars 2017 que la justice souhaitait scruté minutieusement. Un contrôle filmé par la chaîne de télévision W9. Les magistrats de la Cour d’appel à Basse-Terre ont examiné le dossier hier après-midi. Le nœud de l’affaire reste ces images de vidéos surveillance négligées en première instance et qui, selon la défense des jeunes qui ont fait appel, met à mal les accusations des gendarmes.
Pour la Partie Civile, les faits sont clairement établis et le réquisitoire de l'avocat général les a mis en évidence.
Quant aux prévenus, ils en restent à leur version en soulignant malgré tout que, face à la justice, leur parole n'aura jamais le même poids que celle des gendarmes