L'agriculture de l'Outremer face à ses incertitudes

Dans un courrier aux élus de l'Outremer, Les responsables des filières demandent un rendez-vous avec le ministre de l'agriculture. Ils jugent la situation très grave et dénoncent le silence du gouvernement face aux dangers qui guettent la production.
Les interprofessions des filières agricoles et de la pêche des DOM sont à Paris cette semaine, pour tenter de se faire entendre du gouvernement. Elles demandent à être reçues par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. Car l’Etat est en train de remettre en cause actuellement plusieurs dispositifs de soutien financier mis en place pour permettre le développement des productions végétales et animales de nos territoires, malgré les handicaps structurels.
L’une des inquiétudes porte sur l’aide à la compétitivité des sucreries des DOM : une enveloppe annuelle de 38 M€ (28 pour la Réunion et environ 9 pour les deux sucreries de Guadeloupe). Accordée pour trois ans (à partir de 2018), cette aide transitoire doit permettre de compenser la baisse des cours du sucre brut, qui ont effectivement chuté de moitié depuis l’ouverture du marché européen fin 2017.
Ce coup de pouce n’est donc pas superflu
Sylvain Icart, directeur général délégué de Gardel S.A

Sylvain Icart, directeur général délégué de Gardel S.A

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