Pour ces épidémiologistes, après Omicron, le Covid pourrait s’installer en s’atténuant avec des flambées épidémiques aux périodes hivernales, un peu comme la grippe.
L’histoire des épidémies et des maladies infectieuses donne cet espoir à moyen et long terme. En effet, avant le Sars cov2, quatre autres coronavirus se sont comportés de la sorte.
Par exemple, la grippe Russe, dans les années 1889 1890, à l’origine de plus de 500 décès par jours à Paris, était en réalité un coronavirus avec lequel nous vivons aujourd’hui.
L’OC43, c’est son nom, c’était d’abord comporté comme le covid 19. Mais après plusieurs vagues survenant à toutes les périodes de l’année durant un peu plus de 3 ans, le phénomène s’est espacé, frappant de moins en moins fort, faisant de moins en moins de ravages, au fur et à mesure l’immunité collective a été acquise.
Voilà pourquoi ces spécialistes sont quelques peu rassurés.
Autre boussole pour eux, un grand principe d’infectiologie qui veut que lorsqu’un virus mute, lorsqu’il gagne en transmissibilité, il perd en pathogénicité, en claire devient moins virulent, ce qui a été observé avec Omicron. Certes il existe aussi des théories qui versent plus dans le catstrophisme, mais fort des connaissances scientifiques et des expériences passées, l’heure est désormais plutôt à l’optimisme.