Ary Chalus relance le débat sur l'Assemblée unique

On croyait l'affaire bouclée depuis 15 ans et, il faut bien se rendre à l'évidence : La Guadeloupe n'est pas prête à enterrer l'idée de l'Assemblée unique. Le référendum de 2003 avait été l'occasion pour les Guadeloupéens de rejeter à une forte majorité l'évolution institutionnelle qui leur était proposée.
Pas sûr d'ailleurs que leur vote avait été bien interprété et compris par ceux qui l'analysaient. Aujourd'hui encore, et on l'aura entendu dans la réflexion d'Ary Chalus ce samedi, certains affirment que la position prise notamment par Victorin Lurel avant le scrutin a pu fortement influencer le vote des électeurs.  Pourtant, quand on les interroge aujourd'hui, les Guadeloupéens continuent de chérir l'idée de l'Assemblée unique.  Alors, si évoluer vers une Assemblée unique ne leur déplait pas, comment expliquer le vote de 2003 ? Probablement un manque de confiance dans les partis, hommes et femmes politiques de la Guadeloupe auxquels ils n'ont pas voulu confier tous les pouvoirs, ne voyant pas en eux des porteurs d'un projet global accepté par tous.
Aujourd'hui l'idée est accueillie favorablement par tous les horizons politiques de la Guadeloupe. Qu'ils disent la même chose en même temps, c'est déjà un premier pas. Il restera ensuite à ce que les notes sur la partition soient harmonieuses pour convaincre leurs auditeurs. Et là, c'est une autre symphonie.

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