L'avenir du CHU entre les mains du gouvernement

Délocalisation totale ou partielle, la ministre de la Santé va trancher avant vendredi dans le dossier du nettoyage du CHU. Agnès Buzyn rencontrait les élus guadeloupéens hier à Paris.
L’avenir du CHU de la Guadeloupe discuté à Paris hier. Agnès Buzyn devrait trancher avant vendredi entre les deux scénarios envisagés pour le nettoyage du centre hospitalier après l’incendie du 28 novembre : soit un déménagement partiel, soit une délocalisation totale, avec un CHU « éclaté » sur plusieurs sites… La décision doit ensuite être annoncée en conseil de surveillance du CHU vendredi. Quelque soit la solution retenue, la présidente du Conseil départemental, a notamment insisté sur la prise en charge des personnes âgées et la nécessité d’un centre de gérontologie digne de son nom en Guadeloupe, sachant que le nouveau site du CHGR à Palais Royal doit accueillir une partie des patients du CHU, dans le cadre du plan de ré »organisation.

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De son coté, le Collectif de Défense du CHU tenait lui une assemblée générale hier à l’entrée de l’hôpital pour porter son analyse au regard du rapport des experts concernant la délocalisation du CHU. Un rapport qui n’a pas encore été officialisé selon le collectif, même s’il circule en interne et sur les médias. La direction a donné son interprétation, mais n’a pas encore présenté le rapport aux instances, alors que le document confirme ce que dit le l’UTC-UGTG depuis déjà 5 mois. Autre constat, des travaux de nettoyage ont débuté en site occupé alors que le rapport préconise une délocalisation du site. Le Collectif note aussi que la stratégie de transformation du système de santé a commencé au niveau national. Or la Guadeloupe, inscrite dans ce plan, n’est pas informée. 
 

Dr Mona Hedreville, porte parole du collectif