Une avocate poursuit quatre de ses confrères dont un ancien bâtonnier, ainsi que le nouveau bâtonnier fraîchement élu, pour harcèlement moral, menace de violence et rédaction de fausse attestation.
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C'est une audience particulière qui s'est déroulée ce lundi après-midi devant la cour d’appel de la chambre sociale.
Une avocate attaque en justice quatre de ses confrères dont l’ancien et le nouveau bâtonnier. Ils sont poursuivis pour harcèlement moral, menace de violence, subornation de témoins, ou encore, pour rédaction de fausse attestation et déni de justice. Le dossier est vieux de 4 ans…
Elle postule dans le même temps au cabinet Nicolas, avec lequel elle était en pourparlers... Mais au final, il ne donnera pas suite à sa demande d'embauche, en raison des salaires et avantages, qu'elle réclamait, jugés exorbitants.
La jeune femme attaque alors son ancien employeur pour harcèlement moral l'accusant d'avoir jeté sa réputation en patûre au sein du barreau, lui empêchant de trouver un nouvel emploi. Maître Charles Nicolas produit alors des attestations pour expliquer que ce n'est pas en raison de cette réputation que le recrutement de la jeune femme n'a pas abouti. Mais, en raison de ses prétentions salariales.
Quant au bâtonnier de l'époque, elle lui reproche de ne pas avoir statué dans ce dossier, dans les délais impartis.
Aujourd'hui, elle réclame donc la condamnation de tous et l'indemnisation de son préjudice. Son premier cabinet, s'estimant, lui aussi lésé par diverses violations des règles, souhaite qu'elle soit déboutée de toutes ses demandes et condamnée à lui à verser 85 000 euros de dommages et intérêts.
Une avocate attaque en justice quatre de ses confrères dont l’ancien et le nouveau bâtonnier. Ils sont poursuivis pour harcèlement moral, menace de violence, subornation de témoins, ou encore, pour rédaction de fausse attestation et déni de justice. Le dossier est vieux de 4 ans…
Quatre confrères poursuivis pour harcèlement moral
A l'origine de ces plaintes, le licenciement de la jeune avocate pour faute grave. Du coup, privée d'indemnités, elle introduit un recours devant le bâtonnier de l'époque, Me Jamil Houda, pour qu'il tranche le conflit.Elle postule dans le même temps au cabinet Nicolas, avec lequel elle était en pourparlers... Mais au final, il ne donnera pas suite à sa demande d'embauche, en raison des salaires et avantages, qu'elle réclamait, jugés exorbitants.
La jeune femme attaque alors son ancien employeur pour harcèlement moral l'accusant d'avoir jeté sa réputation en patûre au sein du barreau, lui empêchant de trouver un nouvel emploi. Maître Charles Nicolas produit alors des attestations pour expliquer que ce n'est pas en raison de cette réputation que le recrutement de la jeune femme n'a pas abouti. Mais, en raison de ses prétentions salariales.
Quant au bâtonnier de l'époque, elle lui reproche de ne pas avoir statué dans ce dossier, dans les délais impartis.
Aujourd'hui, elle réclame donc la condamnation de tous et l'indemnisation de son préjudice. Son premier cabinet, s'estimant, lui aussi lésé par diverses violations des règles, souhaite qu'elle soit déboutée de toutes ses demandes et condamnée à lui à verser 85 000 euros de dommages et intérêts.