Pierre Mathiot remet aujourd'hui au ministre de l'éducation, ses propositions pour une réforme du baccalauréat. Elles passent par deux objectifs affirmés par le candidat Macron : La transformation des lycées et l’entrée du contrôle continu dans le baccalauréat
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Le rapport n'est pas encore connu mais, d'ores et déjà, son essence s'est répandue, au point de devenir des orientations précises que le rapport, une fois publié, n'aura plus qu'à confirmer. Ensuite, le ministre de l'Education aura à prendre sa décision pour lancer le nouveau lycée et le nouveau baccalauréat à la rentrée 2021.
Parmi les propositions formulées par Pierre Mathiot, la disparition des filières (L, ES, S, etc.) au profit d’un tronc commun, complété par deux « majeures » et deux « mineures ». Pour l’ancien directeur de l’Institut d’études politiques de Lille, tous les élèves auront impérativement un certain nombre de matières : en première, français, maths, histoire-géographie, deux langues vivantes, ainsi qu’éducation physique et sportive (EPS) ; en terminale, histoire-géographie, maths, philosophie, deux langues vivantes et EPS.
Le choix pour les lycéens se fera ensuite entre « une dizaine de combinaisons proposées au niveau national », telles que maths-physique, maths-informatique, maths-sciences économiques et sociales, sciences de l’ingénieur-physique-chimie, lettres-langues ou encore lettres-arts.
L’année scolaire ne serait plus répartie en trimestres mais en semestres. De fait, les élèves pourraient changer de majeure à la fin de la classe de première et de mineure à la fin de chaque semestre. Dans le même temps, dés le second semestre en classe de seconde, certaines matières deviendraient optionnelles.
Enfin, profitant de la nouvelle configuration des règles d'entrée en université avec "Parcoursup", le lycée proposera désormais à ses élèves un module consacré à l’orientation et à la méthodologie.
Quant au baccalauréat, pour s'inscrire dans les objectifs que le président de la République s'était fixés alors qu'il était encore candidat, Pierre Mathiot préfère privilégiée l'idée d'un baccalauréat en cinq épreuves (dont celle du français maintenue en 1ère).
Deux des 4 examens en terminale, porteraient sur les « majeures » et seraient programmés au retour des vacances de printemps. Les résultats obtenus pourraient alors être pris en compte dans le cadre de la procédure Parcoursup.
Les deux autres épreuves auraient donc lieu en juin. Il s’agirait de la philosophie et d’un « grand oral » d’une trentaine de minutes donnant notamment à l’élève la possibilité de présenter un projet interdisciplinaire conduit seul ou à plusieurs durant l’année de terminale. Les connaissances et compétences du candidat seraient alors évaluées par un jury de trois personnes, au nombre desquelles, un non-enseignant.
Toutes les autres disciplines relèveraient du contrôle continu mais on ne sait pas encore quel serait son cadre d'organisation : Deux hypothèses sont actuellement évoquées :
- les notes figurant dans les bulletins de première et de terminale compteraient pour le baccalauréat, (certains y voient déjà un risque d’affaiblir le caractère national du diplôme).
- des « partiels » seraient organisés, avec des sujets provenant d’une base académique ou nationale, des copies anonymes et des barèmes de notation identiques sur l’ensemble du territoire (pour conserver le caractère national du baccalauréat).
Enfin la session de rattrapage serait supprimé. Les candidats dont la moyenne au bac serait comprise entre 8 et 10 sur 20, seront soumis à un examen de leur livret scolaire, examen qui déterminera l'obtention finale du baccalauréat
Parmi les propositions formulées par Pierre Mathiot, la disparition des filières (L, ES, S, etc.) au profit d’un tronc commun, complété par deux « majeures » et deux « mineures ». Pour l’ancien directeur de l’Institut d’études politiques de Lille, tous les élèves auront impérativement un certain nombre de matières : en première, français, maths, histoire-géographie, deux langues vivantes, ainsi qu’éducation physique et sportive (EPS) ; en terminale, histoire-géographie, maths, philosophie, deux langues vivantes et EPS.
Le choix pour les lycéens se fera ensuite entre « une dizaine de combinaisons proposées au niveau national », telles que maths-physique, maths-informatique, maths-sciences économiques et sociales, sciences de l’ingénieur-physique-chimie, lettres-langues ou encore lettres-arts.
Une nouvelle organisation du lycée et un nouveau Baccalauréat
L’année scolaire ne serait plus répartie en trimestres mais en semestres. De fait, les élèves pourraient changer de majeure à la fin de la classe de première et de mineure à la fin de chaque semestre. Dans le même temps, dés le second semestre en classe de seconde, certaines matières deviendraient optionnelles.
Enfin, profitant de la nouvelle configuration des règles d'entrée en université avec "Parcoursup", le lycée proposera désormais à ses élèves un module consacré à l’orientation et à la méthodologie.
Quant au baccalauréat, pour s'inscrire dans les objectifs que le président de la République s'était fixés alors qu'il était encore candidat, Pierre Mathiot préfère privilégiée l'idée d'un baccalauréat en cinq épreuves (dont celle du français maintenue en 1ère).
Deux des 4 examens en terminale, porteraient sur les « majeures » et seraient programmés au retour des vacances de printemps. Les résultats obtenus pourraient alors être pris en compte dans le cadre de la procédure Parcoursup.
Les deux autres épreuves auraient donc lieu en juin. Il s’agirait de la philosophie et d’un « grand oral » d’une trentaine de minutes donnant notamment à l’élève la possibilité de présenter un projet interdisciplinaire conduit seul ou à plusieurs durant l’année de terminale. Les connaissances et compétences du candidat seraient alors évaluées par un jury de trois personnes, au nombre desquelles, un non-enseignant.
Toutes les autres disciplines relèveraient du contrôle continu mais on ne sait pas encore quel serait son cadre d'organisation : Deux hypothèses sont actuellement évoquées :
- les notes figurant dans les bulletins de première et de terminale compteraient pour le baccalauréat, (certains y voient déjà un risque d’affaiblir le caractère national du diplôme).
- des « partiels » seraient organisés, avec des sujets provenant d’une base académique ou nationale, des copies anonymes et des barèmes de notation identiques sur l’ensemble du territoire (pour conserver le caractère national du baccalauréat).
Enfin la session de rattrapage serait supprimé. Les candidats dont la moyenne au bac serait comprise entre 8 et 10 sur 20, seront soumis à un examen de leur livret scolaire, examen qui déterminera l'obtention finale du baccalauréat