Ce sont les agents et le gradé du service de nuit qui ont alerté sur ce largage. Deux filets bien chargés ont été parachutés sur le bâtiment C à proximité de la cour de promenade et des zones d’hébergement. Un phénomène qui malheureusement est de plus en plus fréquent dans l’ensemble des établissements pénitentiaires.
Une dizaine de colis "livrés"
Si le contenu des paquets largués n'a pas été révélé, le syndicat affirme qu’il s’agit de plus d’une dizaine de colis. L’expertise et l’analyse de ces derniers ont été confiées aux services compétents de la police nationale.
Le syndicat s’insurge contre la gestion de cet incident. Les colis sont restés accrochés aux concertinas (fils de fer barbelés) à la vue des personnes détenues placées en promenade et accédant au centre socio et ce durant toute une partie de la matinée.
L’UFAP-UNSa Justice de Basse-Terre
Selon le syndicat, la récupération des colis ne s'est faite que vers 10h du matin jeudi, or un blocage de l’établissement et une mobilisation de l’ensemble des services compétents dès l’ouverture "pour sécuriser et récupérer les colis douteux auraient dû être mis en œuvre."
La mise en place d'un dispositif anti-drone réclamée
L'UFAP UNSa Justice, par la voix de son représentant local Frantz Sapor, demande la mise en place d'un dispositif anti-drone, l'installation d'un brouilleur de téléphone et l'installation de grillages de protection sur toutes les cours de promenade de la nouvelle Maison d'arrêt de Basse-Terre. Le syndicat s’inquiète et s’interroge sur la gestion de Basse-Terre 2, concernant le positionnement des cours de promenade à proximité des coursives et des couloirs de circulation.