Des élèves du collège Sylviane Telchid de Bélair, à Capesterre-Belle-Eau, se sont mobilisés, ce jeudi matin (21 mars 2024), aux aurores. Ils ont entravé l’accès principal à l’établissement ; ce qui n’a pas empêché les usagers qui le souhaitait d’entrer.
Ce mouvement d’humeur vise à dénoncer le manque de communication, de la part de la principale, suite à un problème d’insalubrité.
Des rats ont maintes fois été vus sur place, notamment à la vie scolaire et au Centre de documentation et d’information (CDI) ; des traces d’urine ont aussi été détectées. Des pièges ont été installés, sans que les collégiens, ni leurs parents, n’en soient informés.
Il y a eu un problème de propagation de rats au niveau du collège. Une dératisation a été faite. Mais les élèves ont manifesté leur mécontentement, parce qu’ils n’ont pas été informés. Il y a des pièges qui ont été installés, ils ont constaté la présence de boîtes, sans avoir été informés. C’est ce qu’ils dénoncent aujourd’hui.
Diana Dherbois, membre du CA du collège Sylviane Telchid, représentante des parents d’élèves
Outre les pièges, des élèves se sont retrouvés nez à nez avec un rat agonisant, au cœur de la vie scolaire, il y a deux jours ; l’animal avait visiblement avalé un appât mortel. Une rencontre peu appréciée qui a finalement mis le feu aux poudres.
La cheffe d’établissement s’est exécutée et a envoyé aux parents d’élèves le document stipulant que la dératisation a été effectuée, par une entreprise spécialisée.
Une grande opération de dératisation doit être menée, durant les vacances de Pâques, ont appris les membres de la communauté scolaire, lors d’une réunion organisée à la hâte, ce matin.
Les familles, dès lors, ont dû convaincre les collégiens de retourner en classe. Le barrage a été levé.
Pour rappel, les rats sont porteurs de maladies, notamment de la leptospirose ; la bactérie est véhiculée via leurs urines. Parmi les symptômes, qui se manifestent 2 jours à 3 semaines après l’exposition, il est question de fièvre, de maux de tête, de nausées, de diarrhée, de douleurs musculaires, d’éruption cutanée et/ou d’infections oculaires. La maladie peut conduire à l’insuffisance rénale et, dans les cas les plus graves (minoritaires), au décès du patient.