Après sa garde à vue à la DIPJ, la présidente de la Communauté d'Agglomération Grand Sud Caraïbe, était attendue à la Brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Elle s'est vue signifiée une citation à comparaître pour le 14 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre
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Le premier dossier concerne la pollution à la chlordécone du réseau d’adduction d’eau de Gourbeyre. Des faits survenus en mai dernier. Lucette Michaux Chevry, présidente de la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbes et à ce titre responsable de ce service, avait tardé à informer les habitants, et ce malgré l’alerte émise par l’ARS, l’Agence Régionale de Santé. Facteur aggravant, le captage de Gourbeyre est illégal.
Le deuxième dossier concerne cette fois l’assainissement ou plutôt le défaut d’assainissement qui a entrainé une pollution manifeste et constante de tout le littoral de Basse-Terre à Rivière Sens. En cause, les pannes récurrentes des stations de relevages des eaux usées. Ces dernières se déversent donc directement en mer comme a pu le constater l’agence française de la biodiversité, désormais en charge de la police de l’eau.
Pour ces deux dossiers qui concernent la santé publique, Lucette Michaux Chevry va devoir répondre de 4 délits devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre.
Facteur aggravant là encore, ces fameuses conventions provisoires avaient été annulées le 20 novembre par le tribunal administratif de Basse-Terre. Autant d’éléments qui permettent au procureur de conclure à un délit de favoritisme présumé. Un dossier qui vient s’ajouter aux deux précédents.
Selon nos informations, Lucette Michaux Chevry aurait formellement contesté ces accusations lors de son audition hier après-midi devant les gendarmes de la section de recherches, indiquant qu’elle n’était en rien responsable.
Nous avons tenté ce matin de joindre la présidente de la Communauté d‘Agglomération et ses avocats. En vain.
Rappelons qu’en attendant sa comparution devant les magistrats, Lucette Michaux Chevry est présumée innocente des faits qui lui sont reprochés.
Le deuxième dossier concerne cette fois l’assainissement ou plutôt le défaut d’assainissement qui a entrainé une pollution manifeste et constante de tout le littoral de Basse-Terre à Rivière Sens. En cause, les pannes récurrentes des stations de relevages des eaux usées. Ces dernières se déversent donc directement en mer comme a pu le constater l’agence française de la biodiversité, désormais en charge de la police de l’eau.
Pour ces deux dossiers qui concernent la santé publique, Lucette Michaux Chevry va devoir répondre de 4 délits devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre.
Vient enfin, le troisième dossier.
Il concerne l’absence de délégation de service public pour le transport routier de passagers. Depuis 2016, le système était régi par des conventions de continuité provisoire. En clair : pas de mise en concurrence, pas de publication de cahier des charges, pas de publicité.Facteur aggravant là encore, ces fameuses conventions provisoires avaient été annulées le 20 novembre par le tribunal administratif de Basse-Terre. Autant d’éléments qui permettent au procureur de conclure à un délit de favoritisme présumé. Un dossier qui vient s’ajouter aux deux précédents.
Selon nos informations, Lucette Michaux Chevry aurait formellement contesté ces accusations lors de son audition hier après-midi devant les gendarmes de la section de recherches, indiquant qu’elle n’était en rien responsable.
Nous avons tenté ce matin de joindre la présidente de la Communauté d‘Agglomération et ses avocats. En vain.
Rappelons qu’en attendant sa comparution devant les magistrats, Lucette Michaux Chevry est présumée innocente des faits qui lui sont reprochés.